Hommage à Assia Djebar

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Un hommage sera rendu, aujourd’hui, à l’écrivaine Assia Djebar, par la faculté des lettres étrangères (FLE) de l’université Oran 2 et l’Association féministe pour l’épanouissement de la personne et l’exercice de la citoyenneté (AFEPEC), domiciliée à Oran. Au programme de cette manifestation, à la fois commémorative et littéraire, figurent plusieurs conférences sur la vie et l’œuvre de cette grande écrivaine algérienne, décédée le 6 février 2015, qui seront données par des universitaires d’Oran, de Mostaganem, de Tlemcen et d’Alger. Parmi les conférences proposées par les organisateurs, on retiendra «Assia Djebar : inventer une langue entre corps et voix» de Fatima Medjad, enseignante à l’université d’Oran, «La réception d’Assia Djebbar dans les médias arabophones» de Daoud Mohamed de l’université d’Oran, «Au seuil de l’écriture de soi: quelques jalons autobiographiques dans trois romans d’Assia Djebar», de Sari Mohamed Latifa, enseignante à l’université de Tlemcen (FLE), «La dimension féminine dans l’écriture de Assia Djebar, le cas de loin de Médine» de Cherifa Benhamamouch, magistrante (FLE). D’autre part, il est prévu la projection d’extraits des films « La Nouba des femmes du mont Chenoua » et « La Zerda ou les chants de l’oubli », ainsi qu’une lecture de textes d’Assia Djebar par la comédienne Fadéla Hachemaoui et la conteuse Djamila Hamitou. Assia Djebar, de son vrai nom Fatima Zohra Imalayène, (1936-2015), est une historienne de renom et cinéaste, mais également romancière, nouvelliste, essayiste et poétesse. Assia Djebar a été honorée à l’ouverture du Festival international d’Oran du Film Arabe de 2015. Auteur de nombreux romans, nouvelles, poésies et essais, elle a aussi écrit pour le théâtre et a réalisé plusieurs films. Parmi ses œuvres les plus marquantes : « Les alouettes naïves », « Les enfants du nouveau monde », « Femmes d’Alger dans leur appartement », « L’amour, la fantasia, Ombre sultane », « Loin de Médine ». Elle réalise deux films, « La Nouba des femmes du Mont Chenoua » en 1978, long-métrage qui lui vaudra le Prix de la Critique internationale à la Biennale de Venise de 1979 et un court-métrage « La Zerda ou les chants de l’oubli », en 1982.

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