… Expositions, spectacle et défilé de mode au menu à Bouira

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Comme chaque année, les associations et les institutions, notamment culturelles, sont au rendez-vous pour la célébration de la journée mondiale de la femme. D’ailleurs, des expositions et autres pièces de théâtre ont été organisées en cette occasion. L’association Ithran de Takerboust, l’une des plus actives que compte le tissu associatif de Bouira, a, pour la circonstance, pris ses quartiers à la maison de la culture Ali Zamoum où elle tient une exposition thématique, et dans la salle bleue, la présentation de la pièce théâtrale Timest. Au niveau de la cité universitaire, le club scientifique Tafat n Djerdjer a, lui aussi, tenu à marquer la journée de la femme. Pour ce faire et sur fond d’exposition thématique, les étudiants ont prévu un concours de poésie encensant la femme et deux pièces de théâtres traitant du même sujet. La radio de Bouira est aussi au rendez-vous de la journée de la femme. Son programme a débuté hier, en collaboration avec l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira. Il y a lieu de souligner que l’engouement associatif à commémorer, telle ou telle journée, a nettement reculé. Ceci s’explique, nous dit-on, par le fait que les associations peinent à trouver des subventions leur permettant d’activer. Il faut dire aussi que le gros de ce qui constitue le tissu associatif pèche par le manque d’imagination lui permettant de générer des dividendes autres que celles concédées par les assemblées de wilaya et communales. Il se trouve, quand même, des associations à l’image de Agir, portée sur l’écologie et l’environnement, et l’association naissante Timoughliwin (regards), à caractère culturel au pluriel, qui font appel à de l’imagination pour aller de l’avant. À propos justement de cette association, le responsable de la direction de la culture, M. Bouhired, nous affirme que 24 d’entre elles ont été «destinataires d’invitation à une rencontre pour les écouter et chercher ensemble le moyen de les impliquer dans la chose culturelle». Notre interlocuteur regrette sans pour autant désespérer, que seules six d’entre elles aient répondu à l’invitation.

S.O.A.

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