Le projet de réalisation d’un parc immobilier de 100 logements sociaux au quartier Ighil, situé sur les hauteurs du chef-lieu communal et de daïra d’Ighil Ali, n’a pas encore démarré. Bien qu’une assiette de terrain ait été dégagée depuis un bon bout de temps, le projet tarde à enregistrer son étrenne. Le chef-lieu accuse un déficit criard dans le secteur de l’habitat, où la demande en logements, tous types confondus, demeure toujours supérieure à l’offre. Toutefois, la cause du retard mis pour le lancement des 100 unités du logement social, prévues toujours au quartier Ighil, n’est due, en partie, qu’à cette ligne électrique de moyenne tension qui survole le terrain devant recevoir 52 logements sur les 100 projetés. En effet, selon une source de l’APC, ce problème perdure encore depuis des mois, sans pour autant connaître son épilogue. «Nous avons saisi maintes fois la société de la Sonelgaz pour qu’elle procède au déplacement de cette ligne, mais nous n’avons eu aucune réponse à ce jour!», déplore-t-on à l’APC. Ce problème a engendré un énorme retard dans le lancement des travaux de réalisation de ce parc immobilier de 52 logements sur les 100. Sur un autre registre, la commune d’Ighil Ali est assujettie à ce problème lancinant de l’habitat précaire. En effet, des habitations qui ont des décennies d’âge sont encore habitées, malgré le fait qu’elles affichent un état des plus déplorables. Beaucoup de familles issues du milieu défavorisé n’ont pas les moyens de se permettre des logements décents. Même pas un toit dans le cadre du Fonal, car il faut disposer d’un lopin de terre, chose qu’elles ne possèdent pas. À chaque intempérie, les familles habitant ces masures situées, pour la plupart, dans les anciens quartiers populaires encore habités, se tiennent le ventre de peur que les toits ou les murs ne cèdent devant les pluies diluviennes!
Syphax Y.
