Les habitants de la cité des 120 logements au chef-lieu de la commune des Ouadhias, à une trentaine de kilomètres au sud de la ville des Genêts, ne savent plus à quel saint se vouer ni à quelle autorité s’adresser. Vendredi dernier, leur cité a été inondée par les eaux usées.
Une atmosphère des plus choquantes et des plus repoussantes a été générée par le débordement du talweg longeant, d’ailleurs, le chef-lieu. Les habitants ont été pris en otage pendant toute la matinée de vendredi dernier. «Le décor était choquant. Les eaux usées ont inondé notre cité non seulement on ne pouvait pas sortir du quartier mais on ne pouvait pas aussi supporter l’aire devenu irrespirable tellement les odeurs étaient nauséabondes. Les fortes chutes de pluie de la nuit ont fait sortir le talweg de son lit et notre quartier est devenu, en l’espace de quelques minutes, un marécage d’eaux usées», ont déploré les habitants que nous avons rencontrés. Les membres du comité de quartier ont signalé : «Dès la matinée, nous avons alerté les services de la Protection civile, les services de la sûreté et l’APC et ce n’est que vers midi que la mairie a envoyé une case, pour ouvrir un autre accès aux eaux usées. Le promoteur est appelé à réaliser les travaux d’aménagement efficients et les autorités locales sont priées de relancer le projet d’ovoïde, pour canaliser les eaux du talweg qui nous empoisonnent la vie à longueur de l’année». Signalons que dans cette cité comme c’est d’ailleurs le cas pour les cités avoisinantes, les trottoirs n’existent pas, l’éclairage public est déclaré aux abonnés absents et les routes ne sont pas bitumées. En somme, une cité neuve mais en dégradation avancée. Des citoyens sont recasés mais ils se retrouvent dans des cités aussi précaires que leurs cités d’origines.
Hocine T.