Même si le président de l’APC et ses adjoints ont reçu, le 06 mars dernier, les représentants du lotissement 5 juillet, alors qu’un sit-in se tenait dans la cour de l’APC, les réponses aux deux doléances des protestataires ne sont pas encore claires. Dans le PV établi par le comité et destiné au P/APC, au chef de daïra, à l’agence foncière de Boghni, au wali de Tizi-Ouzou, dont nous détenons une copie, le maire a répondu aux membres de la délégation que les poches résiduelles peuvent être proposées à la vente aux propriétaires des lots mitoyens alors que les grands espaces verts environ 2 ou 3 serviraient aux sites d’éventuels projets, telles une antenne de mairie ou un bureau postal. Le maire rassurera ses hôtes en disant que «dès que le plan révisé est approuvé par la Duc, l’APC procédera à leur régularisation et leur délivrera les actes de propriété». Du moins, selon ce document, ce qui a été annoncé par le maire a déjà fait l’objet d’une délibération des membres de l’APC. À comprendre par là que les doléances du président du comité du lotissement 5 juillet sont loin d’être satisfaites telles exigées par les résidents. « L’association du lotissement 5 juillet s’oppose formellement aux décisions prises par l’APC sans la participation de ses membres, en ce qui concerne le transfert de ces espaces verts en sites pour utilité publique », lit-on sur le même PV. Néanmoins, à la clôture de cette séance de travail entre les deux parties et sur insistance du président du comité le maire avait promis qu’une réponse écrite sera donnée au courrier de l’association datée du 16 février dernier. « Nous attendons toujours cette réponse. C’est à partir de là que tout sera décidé. Une chose est sûre, nous n’accepterons pas les décisions telles annoncées lors de notre dernière réunion », nous répondra à ce sujet M. Saïd Allel, en sa qualité de président de la dite association. Et de conclure : « Tous les espaces en question seront maintenus comme espaces verts. Nous n’avons demandé aucun projet d’utilité publique. Nous connaissons bien ces manœuvres, on ne sera pas bernés par des propositions comme celles-ci ». Donc, la solution à ces deux problèmes n’est pas pour demain.
Amar Ouramdane
