La Kabylie a été complètement paralysée ce week-end à cause des intempéries. En effet, plusieurs axes routiers ont été bloqués par la neige, à Tizi-Ouzou, Béjaïa et Bouira.
C’est ce qui ressort d’un point de situation établi par la Gendarmerie nationale. Le rapport fait état en effet de la fermeture de la RN33 menant à Bouira, à hauteur du village Asoul, dans la commune d’Aït Boumahdi, de la RN30 reliant également les deux wilayas, au col de Tizi N’Kouilène, commune de Boudrarène, ainsi que la RN15, les reliant au col de Tirourda, commune d’Iferhounène. La RN71, reliant Aïn El Hammam à Aït Yahia, à hauteur du village Koukou, et le chemin de wilaya (CW) 09, reliant Illoula-Oumalou à Challata (Bejaia), à hauteur du village Abou Ghrass sont également bloquées à la circulation routière. Dans la même wilaya, le CW10 reliant les villages de Boussahl et Igoufaf, dans la circonscription d’Aït Yahia, le CW150 reliant celle-ci à Souamaa, à hauteur du village Boussahl, et le CW 253 reliant la RN15 à la localité d’Illilten, au Col de Chelata, demeurent inaccessibles. La même situation est enregistrée au niveau de la RN12, reliant Tizi-Ouzou à Béjaïa, à hauteur des villages Houra et Chéréa, commune de Bouzeguène. A Bouira, la RN33 reliant Bouira à Tizi-Ouzou se trouve fermée au niveau de la circonscription d’El Asnam. La RN30 reliant les deux wilayas est également bloquée par la neige à hauteur de la localité de Saharidj. Idem pour la RN15, reliant les deux wilayas, au lieu dit Col de Tirourda, Aïn Zabda, commune de Chorfa. La RN26 A, reliant Tizi-Ouzou à Béjaïa est coupée à Chellata. La RN75 reliant Béjaïa à Sétif est aussi coupée au niveau de la circonscription de Barbacha. Le CW159, reliant la RN 26 A au village El Ma ne peut être emprunté sur une distance de deux km, ainsi que la RN15 reliant Tizi-Ouzou à Béjaïa, à hauteur du village Aïn Zebda, sur une distance de 5 km, dans la circonscription de Béni Mellikeche. La Gendarmerie nationale affirme qu’elle a déployé un dispositif sur l’ensemble des axes routiers bloqués à la circulation afin de porter aide et assistance aux citoyens. Il est utile de signaler, en outre, que pratiquement toutes les routes se trouvent gorgées d’eau à cause d’un système de drainage défaillant, quand il existe. Autant dire, en somme, que la Kabylie est devenue, en l’espace de deux jours, une piscine à ciel ouvert. Ce n’est toutefois pas nouveau, puisque à chaque hiver c’est le même scénario qui se répète.
M.O.B