Une hausse significative des prix des produits alimentaires de large consommation est enregistrée, durant ces deux dernières semaines, au marché hebdomadaire de la ville d’Akbou.
Après une légère baisse au début de l’année en cours, les prix des fruits et des légumes repartent à la hausse, au grand dam des petites bourses, lesquelles tentent tant bien que mal de subvenir aux besoins de leurs familles.Le cours des produits maraichers ne cesse de monter crescendo ces derniers jours, au grand dam des consommateurs. Ces produits agricoles de première nécessité ont connu un coup de chauffe avec des hausses incommensurables, pesant lourdement sur le portefeuille de la ménagère. Une petite virée au marché hebdomadaire d’Akbou laisse perplexes les pères de familles qui nous ont avoué avec dépit, cette envolée des prix des différents produits agricoles. «Notre salaire s’avère dérisoire face à des augmentations des prix tous azimuts», nous dira l’un d’eux. L’oscillation de ces prix échappe à tout contrôle. En ce début de semaine, la majorité des produits alimentaires connaissent une flambée des prix assez conséquente. Les commerçants n’ont pas hésité à doubler leurs prix, mettant les petites et moyennes bourses à rude épreuve. Comparativement au mois précédent, les prix des fruits et légumes se sont envolés à la vitesse de l’éclair. Ces produits agricoles de première nécessité ont connu une caléfaction tangible ces derniers jours. Quelques légumes n’ont pas échappé à cette tendance haussière, notamment les haricots verts, un produit qui semble échapper à tout contrôle, tenant ainsi la dragée haute aux consommateurs avec un prix dépassant les 350 dinars. Pour la reine de la marmite algérienne, la pomme de terre, elle est cédée à des prix défiant toute concurrence, 25 DA le kilo. Ainsi, la carotte est proposée à 50 DA, le poivron et le piment dépassent la barre des 100 DA. Idem pour la salade. La tomate est proposée à 70 DA, la courgette fluctue entre 40 et 55 DA. Le roi de la marmite, l’oignon, est cédé à 80 dinars, l’ail à 550 DA. Quant aux fruits, leurs prix sont loin de faire des heureux parmi le commun des mortels. La pomme est proposée à 180 DA, l’orange à 160 DA, la banane à 200 DA…
Bachir Djaider