La poste de Ldjemâa surannée

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L’agence postale du village Ldjemâa, de type R4, selon la classification d’Algérie poste, est loin de répondre aux exigences d’un bureau censé offrir des prestations de service de qualité.

L’ouverture en grande pompe de ladite agence était d’une grande utilité pour les usagers qui ne faisaient plus le déplacement jusqu’au chef-lieu communal d’Ouzellaguen, à sept kilomètres plus bas pour pouvoir s’acquitter de certaines prestations telles que poster une lettre, retirer de l’argent, etc. Aujourd’hui, l’édifice se dégrade au point de devenir un cagibi, dont un seul préposé au guichet se démêle tant bien que mal pour accueillir les villageois dans de meilleures conditions. Par ailleurs, depuis son inauguration, des dizaines d’années plutôt, ledit bureau de poste n’a bénéficié d’aucune opération de rénovation ou d’entretien. Les murs de façades intérieures et extérieures se trouvent dans un état de dégradation très avancée. Le plafond et les guichets affichent une usure fort-apparente. Le mobilier de bureau se trouve dans un piteux état. Des toiles d’araignées toisent lugubrement les usagers au milieu d’une crasse insupportable, en sus, des excréments de chats sont visibles dans un recoin de l’agence postale. Les carences qu’enregistre cette agence sont légion. La façade extérieure est enfumée, montrant un visage hideux d’un édifice public qui mérite d’être embelli par une couche de peinture. À l’intérieur du local d’exploitation, la situation n’est guère reluisante avec un mur intérieur et un plafond enfumé et cela à cause des infiltrations d’eau en hiver. «L’édifice a besoin d’une nouvelle étanchéité et d’une opération de toilettage en urgence», préconise un usager venu retirer de l’argent. Une salle mal éclairée, de surcroit, une défaillance dans l’alimentation électrique nous ont été signalées lors de notre passage audit bureau de poste. Une autre contrainte réside, en effet, dans l’exiguïté du local composé d’une grande pièce, dont la salle d’attente n’est équipée d’aucune chaise pour que les usagers puissent se reposer pour reprendre leurs souffles. Les premiers responsables de cette institution doivent songer à lever toutes ces carences qui ne lui coûteraient pas beaucoup d’argent, mais elle redorera son blason et offrira de facto des prestations de service irréprochables.

Bachir Djaider

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