Réagissant à un communiqué rendu public il y a quelques jours, le président de l’association des parents d’élèves (APE) du CEM Ouaghzène, dans la commune de Aïn El Hammam, en l’occurrence M. Ouihaddadène R., dont l’association est agréée en date du 12/02/2015, portant N° 01/2015, nous a remis en cette journée du 14/03/2016, une déclaration dans laquelle il rejette dans le fond et dans la forme le contenu de ce document, quant aux accusations portées à son encontre. Suite à «ces allégations gratuites et mensongères», le président de la dite association tient à informer l’opinion publique et, en particulier, les parents d’élèves scolarisés dans l’établissement susmentionné que «son association travaille en conformité et en parfaite collaboration avec les différentes autorités locales, dans le seul et unique but d’améliorer les conditions d’accueil et de scolarité de tous les élèves sans exclusive, et à ce jour, l’association n’a enregistré aucun acte ou menace de violence, ni à l’intérieur ni devant l’établissement», tient-il à préciser. Concernant la question d’hygiène, l’association se dit «fière du rapport établi en date du 01/02/2016 par le service d’hygiène de la commune, en classifiant leur établissement comme exemple en matière de propreté et ce grâce à la mobilisation et à la manifestation et aux efforts consentis par l’ensemble de ses dirigeants». En revanche, quant aux résultats scolaires, l’association juge qu’il est prématuré d’établir un quelconque constat en se basant uniquement sur les résultats du premier trimestre. Par contre, le président de cette association tient à argumenter, chiffres à l’appui, que le CEM de Ouaghzène avait enregistré un résultat exemplaire (86,32%) de réussite au BEM de l’année passée (2015). «Tel était le résultat de l’expérience et de l’effort récolté par l’équipe pédagogique et administrative que nous encourageons pour leur dévouement à cette noble mission d’enseignement et d’éducation», souligne-t-on dans la missive. Par ailleurs, les rédacteurs du document dénoncent l’intervention publique de «cette minorité de protestataires» qu’ils qualifient de «diffamations irresponsables» dont l’association décline toute responsabilité «quant aux dérapages que pouvaient transférer ce genre d’acharnement pouvant conduire à la violence». Ainsi, «le manque d’hygiène qu’ils avaient en tête pourrait se traduire dans la réalité», tiennent-ils à mettre en garde. Pour conclure, écrivent-ils : «L’association est déterminée à redoubler de vigilance et à mobiliser tous ses moyens et capacités afin de répondre positivement à toute revendication des parents et déjouer ainsi toute tentative de manipulation tendant à nuire à la scolarité des élèves, pour des desseins malsains et inavoués. Car, l’école c’est sacré. Telle était notre devise», souligne-t-on dans la déclaration.
A. M.
