Près de 800 millions dissimulés !

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Un chiffre d’affaire de l’ordre de 7 879 427,60 DA a été dissimulé par des opérateurs économiques exerçant sur le territoire de la wilaya de Béjaïa, durant les deux premiers mois de l’année en cours, selon un bilan établi par la direction du commerce de Béjaïa des mois de janvier et février.

Le chiffre d’affaire dissimulé enregistré par les agents de la DCP au mois de janvier est estimé à 4 004 345,65 DA, alors que celui recensé au mois dernier est de 3 875 081,95 DA, a-t-on souligné. En outre, le montant de profit illicite enregistré durant la même période, est de 115 354, 02 DA, soit 15 455,00 DA au mois de janvier et 99 899,02 DA au mois de février, relève le même bilan. Ce gain «sordide» a été engendré entre autres, par la pratique de prix élevé et rétention de produits non-déclarés. Par ailleurs, durant le mois de février 2016, les services de la direction du commerce de la wilaya de Béjaïa ont réalisé 1 472 interventions de contrôle sur pas moins de 1 800 opérateurs programmés. 335 infractions au code du commerce ont été constatées à l’issue de ces opérations, lesquelles ont donné lieu à la rédaction de 308 procès-verbaux, a-t-on affirmé. Une quantité de 4, 3074 tonnes de produits, d’une valeur de 747 622, 00 DA, a été saisie par les agents de la DCP à l’issue de ces 1 472 interventions de contrôle. Treize locaux commerçants ont été fermés et trois autres ont été sommés de cesser leurs activités durant le mois de février, a relevé le bilan de la direction du commerce de Béjaïa. La même source a informé que 119 prélèvements d’échantillons, dont 84 physicochimiques et 35 microbiologiques, ont été effectués par les brigades de la DCP, au courant du mois de février, alors que le nombre d’utilisation de valisette a été de 279. Dans un autre chapitre, le même bilan affirme que le montant des amendes de transactions perçues par le trésor public, au mois écoulé s’élève à 2 061 493,04 DA. Notons dans ce sillage que les actions de contrôle engagées par les agents de la DPC, souligne-t-on, ont touché tous les niveaux de la mise à la consommation des produits, soit de la production à la distribution en gros et en détail. «Un effort a été consenti sur le contrôle à la production, d’une part, pour veiller sur les règles d’hygiène et la conformité des produits, et d’autre part, pour l’encadrement et l’accompagnement des opérateurs économiques pour l’amélioration de la qualité de leurs produits et contribuer ainsi à l’effort de la promotion de la qualité des produits de fabrication nationale», a-t-on affirmé.

Boualem Slimani

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