Les écoles en fête

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Les congés de printemps ont eu lieu le 16 et non le 17 mars comme fixé par le calendrier officiel des vacances. Jeudi, dernier jour de classe, a été mis à profit par les établissements scolaires pour la remise des bulletins aux parents qui devaient, par la même occasion, rencontrer les personnels des collèges et lycées de leurs enfants. Devant le lycée Mustapha Ben Boulaid et surtout devant le CEM Amer Ath Chikh, situé au centre-ville, la circulation était perturbée jusqu’en début d’après-midi. Les abords des deux collèges et des deux établissements du secondaire de la commune d’Aïn El Hammam étaient noirs de monde, dès neuf heures du matin. Les allées et venues des parents, dont certains étaient accompagnés de leurs enfants, donnaient un air de fête à cette journée printanière. Avant d’accéder aux écoles, les parents parés de leurs plus beaux atours s’arrêtaient pour revoir des connaissances et des amis qu’ils n’avaient pas vus depuis longtemps, donnant l’impression de se rendre à une fête. On se congratule, on demande des nouvelles et surtout, on s’inquiète de la scolarité des petits. On entre ensemble par groupes pour récupérer les bulletins. Les mines changent à la lecture des résultats de fin de trimestre. Le sourire des uns n’a d’égal que l’inquiétude des autres dont les notes de la progéniture sont en deçà de ce qu’ils espéraient. Les professeurs sont, alors, assaillis par les mères, plus nombreuses, ces derniers temps, que les pères qui semblent laisser cette tâche ingrate aux épouses. Chacun y va de son commentaire, concernant les défaillances des enfants dont les enseignants et les parents essaient de trouver les causes pour éventuellement y remédier. Il faut, cependant, noter que les habituelles fêtes scolaires pour distraire les élèves en fin de trimestre, semblent révolues. La distinction de l’enfant devant les parents est, pourtant, la meilleure récompense qu’on lui aura décernée pour les efforts consentis durant tout un trimestre. De nombreux anciens du collège, aujourd’hui parents d’élèves, disent regretter «les réunions d’antan où dans une salle se rencontraient les parents, les professeurs et leurs élèves dans une communion totale» pour une fête qui, disent-ils, «marque l’esprit des potaches».

A.O.T.

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