«Nous avons eu un quota très important de bacs à ordures. Il y en a suffisamment pour couvrir toute la commune», nous répondra le chef de service du bureau d'hygiène communal.
En effet, une vaste opération de distribution de bacs à ordures en plastique et métalliques est en cours. Depuis le début du mois, les présidents des comités de villages et d’associations sont appelés à prendre leur quota. D’ailleurs, nous apprendra notre interlocuteur, tous les villages ont été servis. » La collecte des ordures ménagères se fait régulièrement aussi bien en ville que dans les villages. Nous avons aussi mis en place une flotte de camions et de tracteurs qui assurent le passage quotidien partout. Il y a aussi des agents qui nettoient la ville avec des brouettes. Je peux vous dire que d’énormes efforts ont été déployés ces dernières années dans ce domaine « , enchaînera-t-il. Actuellement, il nous a été donné de constater que des bacs à ordures de différente contenance sont installés au quotidien dans les points sensibles en ville. » C’est une commission qui recense les lieux. Et ce n’est qu’après que la décision est prise à propos du type des bacs à ordures à y placer », poursuivra le même interlocuteur. Notons, par ailleurs, qu’après la réussite de l’opération d’abattage des chiens errants, lancée en urgence après qu’un chien eut mordu huit personnes, laquelle s’est soldée par l’élimination de plus d’une quarantaine de bêtes, une autre campagne est sur le point d’être programmée, notamment au printemps, au moment de l’apparition de la rage. Si les responsables locaux accordent une grande importance à la protection de l’environnement et à la propreté il n’en demeure pas moins que les citoyens ne font pas le jeu. Car, soulignons-le, ils jettent leurs ordures en dehors de ces bacs, qui sont pourtant devant leurs habitations et leurs immeubles. D’ailleurs, on voit même des décharges sauvages créées loin des endroits préconisés à cet effet. « C’est de l’incivisme pur et simple », constatera de son côté un membre d’une association. » Nous avons implanté des plaques indiquant ‘’décharge interdite’’, mais, il se trouve encore des citoyens qui transgressent tout l’arsenal mis en place. Ce n’est pas seulement en multipliant les bacs à ordures que ce phénomène sera éradiqué mais, peut-être, il est temps de mettre en place un système d’amendes plus rigoureux », estimera un président d’un comité de quartier. Va-t-on placer derrière chaque personne un policier ou un gendarme? , s’interroge-t-on.
Amar Ouramdane

