Des milliers de foyers privés d’eau potable

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Des milliers de foyers à travers les communes de Makouda, Mizrana, Sidi Naamane et une partie de Tigzirt au Nord du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, en plus de ceux des Ouadhias et de Tizi Ntléta au Sud, sont privés d’eau potable, depuis hier matin.

C’est ce que nous a indiqué le chargé de communication de l’Algérienne des eaux (ADE) locale. Pour les régions du Nord, c’est la crue de l’oued Sébaou qui a emporté depuis la nuit d’avant-hier, et pour la énième fois, la conduite les alimentant. Indique la même source. Rappelons que pour cette conduite, c’est la deuxième fois en l’espace d’une semaine qu’elle soit emportée par la crue. Les habitants de cette région du Nord de la wilaya ne savent plus à quelle autorité s’adresser pour réparer définitivement cette conduite et la protéger des crues fréquentes de l’oued, notamment en saison pluvieuse. Signalons que la dernière fois, les agents de l’ADE ont procédé à sa réparation, mais dès qu’il y a de fortes précipitations provoquant la crue de l’oued, c’est le retour à la case départ. Il est à signaler que des milliers de foyers sont, donc, privés d’eau potable. La réparation de ladite conduite est tributaire de la baisse du niveau de l’eau du Sébaou, car, à présent, les agents de l’ADE ne peuvent pas intervenir. L’ADE n’a pas les grands moyens. C’est dire que l’attente risque d’être longue. Au versant Sud, à Ouadhias et Tizi Ntléta, l’eau ne coule plus des robinets, depuis hier matin, et pour cause, un gigantesque affaissement a emporté la conduite venant du barrage de Koudiet Asserdoun, informe le même chargé de communication. Du coup, des milliers de foyers à travers ces deux communes, sont eux aussi privés de ce liquide précieux. Pour ces deux communes, une solution palliative est trouvée, et elles seront alimentées provisoirement pas la station de Takhoukht. Il faut à présent attendre l’amélioration des conditions climatiques pour réparer la conduite de Tizi Ntléta et des Ouadhias, car dans la région, les terrains sont argileux et gorgés d’eau, ce qui fait qu’aucune intervention n’est possible immédiatement. Les populations doivent prendre leur mal en patience.

H. T.

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