Les citoyens de Souk El-Tenine ne lâchent pas prise au sujet de l’abattage de la bande boisée.
Dans une correspondance datée du 21 du mois courant, date symboliquement choisie par rapport à la célébration de la journée mondiale de la forêt, les associations socioculturelles de la commune de Souk El-Tenine ont interpellé le Premier ministre en lui faisant part de leur désapprobation sauvage opérée contre la bande boisée qui constitue un havre protecteur du littoral.
Ils justifient leur opposition par le non respect de la réglementation concernant la protection du littoral et de celle relative à l’environnement. Ils soulignent également les retombées de «cette catastrophe écologique» et son impact sur l’environnement. Ils citent, entre autres, l’impact sur le climat global, la biodiversité et la pollution. Pour préciser que nul, dans cette station balnéaire n’est contre le développement touristique, objet de la discorde sur cette bande boisée du littoral, les rédacteurs rappellent au Premier ministre qu’ils attendent des projets «sérieux» porteurs d’un développement durable garantissant un essor économique plutôt que d’en faire de la région un gite de l’immoralité.
A .Gana