Les corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation nationale reviennent à la charge. En effet, ils ont appelé à des sit-in devant toutes les directions de l’éducation pour le 19 avril prochain. Telle est la décision prise par le conseil national du syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) qui a tenu une réunion extraordinaire, les 21, 22 et 23 du mois courant, à Gherdaia. «Nous avons décidé d’organiser, le 19 avril prochain, des sit-in au niveau des directions de l’éducation du pays, lesquels seront suivi d’un rassemblement national qui aura lieu le 30 du même mois, à Tipaza. Le conseil national a décidé que le 1 mai soit une journée de colère dans le secteur de l’éducation», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le SNCCOPEN. Ce dernier a justifié le recours à la protestation par la non-prise en charge des revendications socioprofessionnelles de cette catégorie de travailleurs. «Nous avons décidé de réinvestir la rue pour plusieurs raisons, notamment le silence de la tutelle quant aux dépassements de certains directeurs de l’éducation sur les corps communs et les ouvriers professionnels», a martelé le syndicat par le biais du même document signé par son secrétaire général Sid Ali Bahari. Les protestataires appellent le gouvernement et le ministère de la tutelle à retirer «immédiatement» les articles 19 et 22 du code général de la fonction publique relatifs à l’emploi par contrat. Il est utile de souligner que cette entité syndicale a adressé une lettre de protestation au Premier ministre, au ministère de l’Education nationale et celui de l’Intérieur et des Collectivités locales, «pour dénoncer la répression des manifestations pacifiques des corps communs et les OP de l’éducation nationale», a martelé le Snccopen. Ce dernier a appelé également, le département de Benghebrit à réintégrer «réellement» les laborantins dans le corps éducatif, pour qu’ils puissent bénéficier de toutes les primes, à savoir celles de la documentation et de rendement qui doit être à 40% au lieu de 30%, et ce, avec un effet rétroactif depuis 2008. Il réclame, aussi, son droit de participer à la gestion des fonds des œuvres sociales du secteur de l’éducation.
Samira Saïdj