Consacré au développement local, en fin de semaine, le conseil de wilaya a retenu à son ordre du jour les subventions attribuées dans le cadre du budget de wilaya et de la caisse de solidarité nationale et de garantie des collectivités locales. Après un point sur la situation fait par le DAL (Directeur de l’administration locale), le premier magistrat de la wilaya de Bouira invitera les 45 communes que compte la wilaya à ce que l’ensemble des projets soit lancé d’ici mi-avril. Faute de quoi, «Je vous retire vos projets et je les délocalise ailleurs», menace-t-il les P/APC qui ne suivent pas la cadence. Pour rappel, cette réunion à laquelle ont pris part aussi le Secrétaire général de la wilaya et le Président de l’assemblée concerne l’exercice 2015, où la wilaya de Bouira a obtenu de la part de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales la somme de 1.638.814.000, 00 DA. Trois secteurs, selon l’ordre de priorité en seront bénéficiaires. Il s’agit du secteur des travaux publics (1.095.006.000 DA), celui de l’Éducation nationale (363.808.000 DA) et le transport scolaire (180.000.000 DA). Toujours pour l’exercice 2015, les sommes accordées aux communes, sur fonds de wilaya, sont de l’ordre de 708.845.824.51 DA. En bénéficieront : la Direction de l’énergie et des mines (59.959. 638, 28 DA), les Travaux publics (216.795.315, 28 DA), la Direction de la jeunesse et du sport (24. 408. 956, 52 DA), le renfoncement des parcs communaux (160.961.788.48 DA) et le secteur de l’éducation (166. 891. 720, 95 DA). Ce qui en restera est alloué aux secteurs des télécommunications, la Protection civile et l’hygiène publique. Abordant le secteur des énergies, le wali de Bouira exhortera les maires et la direction des énergies et des mines à «travailler en étroite collaboration», et ce, afin d’être plus efficients dans la réalisation des projets en cours. «Vous devez vous impliquez davantage, dans le but de limiter les dépenses superflues, en procédant à la signature de conventions», dira le wali qui reviendra sur le «rôle prépondérant» des comités techniques de daïra (CTD), qu’il estime «inopérants» dans bien des domaines, notamment en matière de suivi des projets de développement. «Les comités techniques doivent assumer et assurer leur rôle prépondérant dans le suivi des projets», les a-t-il exhortés. Lors des débats, plusieurs points ont été évoqués. La problématique de la relation des communes avec contrôleurs financiers qui rejettent les mandats a été le point le plus discuté. À ce propos, le wali a invité les chefs de daïras d’aplanir ce problème au niveau des comités techniques des daïras en sériant l’ensemble des rejets émis par les contrôleurs financiers en les transmettant à la tutelle qui procédera par le biais d’une commission composée de membres de la DAL et de l’inspection générale de la wilaya à une enquête approfondie sur le sujet et trouver les solutions appropriées.
B.D.B.
