La frange juvénile de la région de Darguina semble faire de la réalisation d’un stade communal leur désidérata intrinsèque. Cette revendication est, également, le souhait de toute la population. La perspective de réalisation de cette infrastructure relève d’un vœu psychédélique de la jeunesse de la région, qui, les traits révulsés par le mécontentement, trépigne néanmoins d’impatience de voir un jour ce projet prendre forme. C’est pour le moins ubuesque qu’une commune et daïra de surcroît ne recèle pas d’une infrastructure répondant aux critères d’homologation ou d’un mini-complexe à l’image d’autres circonscriptions, pour pouvoir se transposer aux normes requises et se mettre au diapason des nouvelles lois régissant le sport roi qui est le football. Les instances locales restées jusqu’ici frileuses et qui n’ont jamais osé franchir le Rubicon, devraient songer à mettre sur pied cette enviable structure susceptible de propulser la pratique sportive à l’échelle locale. Alors, pourquoi priver les jouvenceaux de cette providence ? Un projet qui aura pour corollaire de combler le désir des mordus du sport et des autres férus du ballon rond qui attendront inexorablement sa réalisation si, toutefois, la louable initiative ne demeurait pas au stade d’une arlésienne. À retenir que l’ancien stade dont dispose la commune, faute d’une gestion rigoureuse et surtout rationnelle, est dans un état délabré le privant ainsi d’accueillir des rencontres officielles, car il représente un danger patent pour la sécurité des supporteurs et des joueurs. Au gré de la situation dans la quelle se trouve le stade, les autorités locales ne semblent pas prendre en considération son aménagement en le pourvoyant de toutes les commodités y afférentes.
B. Mokrani
