C'est une première du genre dans toute la région des Ath Abbas. Le collège "Ibn Badis",; situé au chef-lieu communal d'Ighil Ali, vibre, depuis avant-hier, et ce, jusqu’à aujourd’hui, au rythme de la fête de l'agriculture qui s'y tient, à l'initiative de la DSA (direction des services agricoles), de l'APC d'Ighil Ali et de la chambre d'agriculture, et ce, sous le parrainage du wali de Béjaïa.
Ainsi, le coup d’envoi de cette manifestation a été donné avant-hier mardi, où une trentaine de stands ont été installés par les différents participants venus d’un peu partout des territoires de la wilaya, à l’instar des localités, en plus d’Ighil Ali, d’Aït R’zine, de Boudjellil, de Tamokra, d’Ath Mellikèche, de Sidi Aïch et même de la wilaya de Tizi-Ouzou.
L’organisation de cette première manifestation dans la localité a tenu ses promesses, puisqu’elle a drainé une foule impressionnante, venue découvrir les différents produits artisanaux et agricoles de la région mis en exposition. Des stands, il y en avait pour tous les goûts et toutes les couleurs. Les visiteurs de cette foire agricole, venus par dizaines, ont été agréablement surpris de constater la richesse de la région par ses produits du terroir, et qui sont en plus de ça Bio. Il est, ainsi donc, exposé et ce, jusqu’au 31 mars courant, le miel et ses dérivés (propolis, gelée royale, pollen,…) les produits oléicoles (olives séchées, huile,…), les machines agricoles, les animaux d’élevage comme les lapins, les compliments alimentaires, les aliments pour bétail, la vannerie, les plats traditionnels,… Des ateliers sont également animés durant toute cette manifestation, à l’instar des procédés de greffage de toutes sortes d’arbres fruitiers. Néanmoins, le stand qui a pu captiver le plus de visiteurs en cette première journée de fête agricole, c’est indubitablement celui du greffage.
M. Ouras, paysan qui passe pour être maître des techniques de greffage et de taille, s’est vraiment égosillé à expliquer, pendant 5 heures, aux présents qui se succédaient devant son stand, les procédés de greffage sur toutes variétés d’arbres fruitiers. L’autre « nouveauté » qu’ont découvertes les visiteurs, c’est le stand du cactus et ses dérivés. Tenu par une entité dénommée « association pour le développement de l’opuntia », basée à Souk Ahras, dont elle possède des « antennes » un peu partout, le stand en question a drainé aussi beaucoup de curieux qui cherchaient à comprendre cette « nouvelle » tendance dans l’exploitation des figuiers de barbarie. Des produits dérivés de ce végétal qui est planté d’ailleurs en densité dans la région des Ath Abbas, notamment comme les graines de la figue de barbarie dont on extrait l’huile, utilisée dans la médecine alternative, ainsi que la crème et les graines broyées utilisées comme aliment du bétail.
Notons, également, la présence des stands, et non moins importants, du PNG (parc national de Gouraya) de la mutualité agricole, de la conservation des forêts de Béjaïa et des subdivisions agricoles d’Ighil Ali et de Tazmalt. Pour les deux prochaines journées hier et aujourd’hui, d’autres activités sont prévues au programme – en plus toujours des expositions via les stands- des cycles de conférences sont animés sur, par exemple, « les dispositifs de soutien dans le secteur agricole », la protection sociale des agriculteurs » et « le microcrédit: outil de développement agricole » entre autre.
Syphax Y