La pose de «sabots» par la police à Béjaïa ville, lors du constat d’un stationnement interdit, dissuade les automobilistes à se garer n’importe où. Ce qui n’est pas le cas dans les autres communes de la wilaya où les services de police, démunis de ces moyens de dissuasion, se limitent à verbaliser les auteurs d’infractions. À Tichy, par exemple, depuis très longtemps, que ce soit en été ou en hiver, le tronçon de route séparant le siège de mairie de la localité et la sortie Est de la ville a été le point noir que redoutent les usagers. Sujet à un embouteillage provoqué par les stationnements anarchiques sur le côté droit de la route, en allant de Béjaïa, il faut plus d’un quart d’heure pour faire ledit tronçon d’un petit kilomètre environ et deux fois plus de temps durant la saison estivale. Pourtant, le trottoir est orné par des bandes rouges et blanches, synonymes d’interdiction de stationner conformément au code de la route mais personne n’y prête attention. Aux heures de pointe, particulièrement en fin de journée, lors de la rentrée, de l’armada d’automobilistes qui travaillent au chef lieu de wilaya, vers leurs communes de résidence, situées à l’Est de la wilaya, la ville de Tichy suffoque. L’élargissement de la route ne peut plus se faire dans cette ville où les constructions jouxtent la route, ce qui fait que les autorités locales doivent prévoir la réalisation de parkings pour éviter ce genre de stationnements et fluidifier, ainsi, la circulation d’autant plus que cette station balnéaire accueille, chaque saison estivale, des milliers, voire des millions, de touristes, dont plus de la moitié véhiculée, en plus du fait qu’elle se trouve sur un axe routier très fréquenté. Des centaines de véhicules, dont de gros tonnages, y transitent quotidiennement pour rejoindre le port de Béjaïa où y sortir et acheminer des produits importés vers les wilayas de l’Est du pays. La ville de Tichy n’est plus le gros village d’antan. C’est, désormais, une grande ville très fréquentée et dont la route principale est empruntée par beaucoup d’usagers.
A. Gana