À l’occasion de la Journée maghrébine du don de sang, qui coïncide avec le 30 mars de chaque année, la sûreté de daïra de Larbâa Nath Irathen a tenu à marquer cette journée, très symbolique et significative, en donnant un peu de leur sang. En effet, la sûreté de daïra de ladite localité ne rate aucune occasion pour inculquer aux autres ces valeurs qui lui sont très chères et auxquelles elle veille. Plusieurs d’entre eux se sont portés volontaires et se sont rendus, très tôt mercredi dernier, au niveau de l’EPH pour la prise de sang. D’autant plus qu’une banque de sang a été créée, récemment, au niveau de l’EPH en question, spécialement pour cette occasion et pour essayer bien que mal de répondre au manque de ce liquide vital qui ne cesse d’augmenter. À ce sujet, le commissaire de police, chef de la sûreté de daïra de Larbâa Nath Irathen, à savoir Hoceine Azzedine, nous dira : «C’est notre devoir, car un peu de sang une fois par an ne va pas nous tuer, de plus cet acte humanitaire peut sauver des vies». Toujours dans cet élan de solidarité et du rapprochement entre citoyens, mais aussi à l’occasion de la dite journée, la sûreté de daïra a organisé jeudi dernier, (le 31 mars de l’année en cours), une journée de sensibilisation portant sur trois grands thèmes, à savoir «La violence routière», l’une des premières causes de mortalité en Algérie. Le second thème traite de «la protection de l’environnement», une manière de faire rappeler aux citoyens les risques et surtout les agressions sans cesse auxquelles la nature est exposée. Et en fin, le dernier thème de cette journée est «les fléaux sociaux», à leur tête la drogue, qui n’est étrange pour personne de voir, près de chez lui, près des écoles ou même à l’intérieure des écoles, ou encore dans les villages, des jeunes, parfois des adolescents, se livrer à ce fléau qui fait froid dans le dos pour les parents. Une jeune fille croisée au niveau de la place Abane Ramdane, lieu de l’organisation de la journée, nous dira : «Tous ces thèmes nous touchent vraiment. Il ne faut pas se voiler la face, car chacun de nous est concerné. Que se soit la violence routière qui reste l’une des principales causes qui ravagent des milliers de vie par an, ou les deux autres thèmes, de temps en temps, il faut organiser ce genre d’initiatives vue leur importance». Je suis moi-même, ajoutera-t-elle, «une miraculée d’un fâcheux accident. Alors que je n’étais qu’une écolière, j’étais fauchée par un chauffard ivre. J’ai été hospitalisée durant huit mois et je garde toujours des séquelles de cet accident». En fin, la population, de son côté souhaite que l’ensemble des écoles et aussi des lycées de la localité organisent des journées de ce genre, vue que sa concerne de près les adolescents.
Y. Z.