Il n’est plus question pour les enseignants contractuels et vacataires de faire marche arrière, et ce, jusqu’à satisfaction de leurs doléances. En effet, les enseignants contractuels et vacataires continuent toujours leur marche nationale vers Alger, et ce, depuis le 27 mars dernier. Ces enseignants qui se battent depuis plusieurs années en vue d’exiger leur intégration, défendre leur dignité et arrêter la précarisation du métier d’enseignant, se disent plus que jamais déterminés à poursuivre leur combat syndical afin de faire valoir leurs revendications. Néanmoins, la ministre de l’Éducation nationale a tenté d’absorber la colère des enseignants contractuels en leur proposant de participer au concours de recrutement qui se déroulera le 30 avril, avec la promesse de prendre en compte leur ancienneté dans le calcul des résultats. Une démarche qui n’a nullement convaincu ces protestataires qui exigent une intégration directe des milliers d’enseignants contractuels que compte le secteur de l’éducation nationale. Aux environs de midi, les enseignants contractuels et vacataires sont arrivés dans la ville de Boumerdès, où ils ont tenu un rassemblement de protestation devant la direction de l’éducation du chef-lieu de wilaya. «La mobilisation des contractuels ne faiblit pas», a lancé le porte-parole du conseil des lycées d’Algérie (CLA). «Plus de 3 000 enseignants contractuels poursuivent leur marche vers Alger, malgré quelques évanouissements de certains hommes ou femmes malades, fatigués et des enflures aux pieds», déclare-t-on. Selon notre interlocuteur, les marcheurs devraient arriver à Alger aujourd’hui. Il y a lieu de rappeler que cette marche nationale à laquelle a appelé le comité national des enseignants contractuels et vacataires n’est qu’une première étape engagée dans le processus de la protestation, puisqu’elle sera suivie d’une grève de faim ainsi que d’une série d’actions çà et là jusqu’à satisfaction de la revendication de l’intégration dans le secteur de l’éducation nationale.
L.O.Challal
