Indubitablement, c’est l’un des chefs-lieux communaux de la wilaya où existent encore des bidonvilles (cités coloniales). Depuis des années, ce problème épineux se pose aux exécutifs communaux qui se sont succédé à la tête de cette APC. Actuellement, des centaines de logements programmés dans le cadre de la Résorption de l’habitat précaire (RPH) sont en cours de réalisation. Ces projets ont atteint des taux d’avancement très appréciables. D’ailleurs, la commission chargée de la confection des listes est à pied d’œuvre. Après le relogement des familles de la cité dite de « la gendarmerie » en raison de sa proximité avec la brigade de ce corps de sécurité ce seront celles de la » cité haute » qui seront concernées par le recasement prochain. Selon une source proche de l’APC, elles sont au total 70 familles qui seront déplacées vers des logements décents après plus de cinquante ans de souffrance. «Je vous dirai que depuis notre installation en novembre 2012, nous avons conjugué nos efforts aussi bien avec l’administration qu’avec les entreprises afin de nous livrer ces logements. Nous voulons terminer avec ces plaies qui défigurent notre ville le plus vite possible. Puis, nous récupérerons les assiettes foncières qui serviront à d’autres projets», ajoutera notre source. En effet, les travaux ont pris des cadences souhaitées après des années de retard. Vraisemblablement, cela est dû aux directives du wali afin de mener à bon port ces programmes qui remontent au début des années 2000. «Ce sont des logements dont la désignation est claire. Ils ne se seront attribués qu’aux familles qui habitent dans l’habitat précaire. Que tout le monde sache que ce ne sont pas des logements sociaux à caractère socio-locatif», précisera notre source. À en croire cette dernière, leur attribution se fera incessamment. Ces familles souhaitent qu’elles soient déplacées vers ce site au plus tard quelques jours avant le début du mois de Ramadhan. Car, faudra-t-on le souligner, elles vivent dans une précarité indescriptible mêlée à la promiscuité quand on sait que sous un même toit de deux chambres-cuisine cohabitent parfois deux à trois familles parce que certains jeunes hommes issus de ces familles sont mariés en raison de leur célibat qui n’a que trop duré.
Amar Ouramdane
