Rafistolage des rues

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De menus travaux mais importants sont initiés, ces derniers jours, par l’APC au niveau de la ville de Aïn El-Hammam et de ses alentours. Les ouvriers continuent de faire le tour de la ville à la recherche de crevasses et autres nids de poules pour les colmater. Il faut dire que les pluies ne cessent de détériorer l’état de la chaussée. Pour une meilleure fluidité de la circulation, la multitude de trous de toutes dimensions, stigmates des intempéries, sont rebouchés par les employés de la commune avec du béton. C’est le cas au niveau de Tiqerravine, où, face au monument des chouhada, près de la moitié de la chaussée est endommagée. Du côté du carrefour des horloges, les nombreuses dénivellations qui ralentissent les automobiles font l’objet de travaux de réparation alors qu’à l’entame de la route d’Aït Yahia, une «traversée» ayant perdu sa grille, empêche toujours les automobilistes de se hâter à l’allumage du feu vert. Les difficultés de passage ne seront atténuées qu’une fois le remblayage de l’obstacle, devenu un ralentisseur, effectué. Malgré les feux tricolores, la circulation y est encombrée par moments. Ce qui pousse certains automobilistes impatients à bruler le feu rouge. En plus d’abîmer les pneus et autres organes des automobiles, ces endroits détériorés ralentissent énormément le mouvement de la circulation automobile, devenue fluide, suite à l’installation des feux tricolores. Cependant, «les pluies qui s’annoncent pour ces jours-ci, risquent de nous ramener à la case de départ, en détériorant le béton, pas encore sec, utilisé pour reboucher les trous», remarque un chauffeur. «Il en restera tout de même quelque chose», rétorque un autre. Après les travaux de réparation de ces nombreux obstacles qui jonchent la chaussée, les citoyens aimeraient qu’une opération identique, ciblant les trottoirs, soit menée pour leur sécurité. Certains trous, comme nous l’avons remarqué en contrebas de la salle de cinéma ou encore face au siège de la Sonelgaz et ailleurs, risquent de porter atteinte à l’intégrité physique de quiconque y chuterait par mégarde. Les entreprises réalisatrices de trottoirs n’ont pas jugé utile de recouvrir ces caniveaux qui demeurent béants, par des dalles en béton.

A.O.T.

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