Des lacunes encore et toujours

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Les stagiaires et le personnel du centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) des frères Hanachi, sis à proximité du lycée des frères et père At Batta d’Ahriq Ouatar, et au côté Nord-est de la circonscription de Timizart, travaillent dans des conditions peu reluisantes. En effet, depuis son inauguration en 2007, la direction de cet établissement d’apprentissage qui accuse un manque en matière de moyens et d’équipements essentiels pour le bon déroulement de l’apprentissage, demeure instable. Après le départ du premier responsable installé à la tête de ce CFPA, quelques mois après l’inauguration de celui-ci, la directrice lui succédant, actuellement, elle aussi mutée dans un autre ancien centre de formation se trouvant au sein de la ville de Tizi-Ouzou, a, certes, relevé le défit et tenu bon la structure même si elle n’avait à ses côtés ni les moyens matériels ni le personnel lui permettant d’atteindre les objectifs escomptés. Elle était entourée d’une poignée d’enseignants ne disposant, malheureusement, que de leur volonté et exerçant comme vacataires pour la plupart. D’aucuns parmi la population locale regrettent d’ailleurs la mutation de cette directrice et le départ de son équipe d’employés vacataires l’ayant entourée, car ils n’étaient pas retenus dans les différents concours de recrutement organisés au sein du CFPA de Timizart. Près d’une décennie après son ouverture, ce centre fait encore face à de multiples inconvénients. Il fait toujours office «de transit pour les employés», nous a dit un enseignant de la région. Au moins, quatre directeurs y ont été mutés. Tous ont fini par rebrousser chemin juste quelques mois après leur installation. En 2012, le CFPA de Timizart a bénéficié d’un projet visant à améliorer les conditions de prise en charge, l’accompagnement et la formation des stagiaires. Une cagnotte budgétaire de l’ordre de cinq milliards de centimes a été consacrée au profit de cet établissement d’une capacité d’accueil de 200 places pédagogiques. L’enveloppe budgétaire a été destinée particulièrement pour la construction d’un internat de 60 lits pour les apprentis et stagiaires éloignés. Ledit budget comprend aussi la réalisation d’une cantine, d’une salle de lecture et d’une infirmerie. Les travaux de réalisation des nouvelles infrastructures d’accompagnement sont achevés. Cependant, les stagiaires et le personnel du centre n’en profitent toujours pas. La cuisine de la cantine, par exemple, n’est encore pas équipée. L’internat n’est également pas ouvert au profit de ceux à qui elle est destinée initialement.

Dj. Timzouer

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