Le tronçon de l’un des principaux axes routiers de l’Est du pays entre le carrefour d’Ahnif et le chef-lieu de la commune d’Ath Mansour, d’une longueur d’environ trois kms, est sans aucun doute le trajet le plus dangereux de la région, étant truffé de multiples dangers et obstacles qui se rapprochent dangereusement de la chaussée. En effet, le premier danger qui ‘’accueille’’ les milliers d’usagers de cette route à grande circulation, est l’absence de deux longueurs des glissières aménagées en garde-fous en plein milieu du pont Assif Sidi Aissa, lesquelles ont été renversées par un poids lourd dont le conducteur avait perdu le contrôle tout en les entrainant avec lui dans sa chute au fond du ruisseau, voila bientôt deux ans. Ces glissières ne sont pas encore remplacées à ce jour ; un fait dénoncé dans ces mêmes colonnes l’année passée. Le danger en ces lieux est multiplié du fait que le pont est réalisé en pleine courbe d’un grand virage terminé par deux pentes assez raides des deux côtés. le danger suivant est l’alignement discontinu des aires de stockage de la pierre bleue exploitées à grande échelle par les citoyens de cette municipalité le long des accotements de la route qu’elles côtoient étroitement, sans même laisser une bande de sécurité entre la chaussée et les énormes tas de pierre taillées. À ce danger vient se greffer récemment des plates-formes d’agglomérés spécialisées dans la fabrication d’ourdis, de parpaings et autres bordures de trottoirs. Aucun des intervenants dans ces deux créneaux n’a respecté la distance réglementaire par rapport à la route qui est d’un minimum de douze mètres, comme il est aussi noté depuis ces trois derniers mois l’arrivée de quelques marchands ambulants de fruits et légumes qui commencent pour ainsi dire à investir le terrain. A l’intérieur du périmètre urbain que cette route traverse en plein milieu, ce sont des stationnements anarchiques des deux côtés de camions de gros tonnages devant les nombreux relais des routiers (des cafés et restaurants), et de nombreuses voies d’accès non signalées qui donnent à l’intérieur des cités, à l’image de celle de l’entrée sud aménagée au milieu d’un virage avec une visibilité réduite et qui dessert tout la partie Sud-est du chef-lieu de commune, qui sont à déplorer. C’est l’une des pénétrantes les plus importantes de cette agglomération à forte concentration démographique. Il y a urgence d’agir pour limiter les fréquents accidents de circulation qui se produisent sur ce dangereux tronçon en éliminant tous ces dangers énumérés. Une action qui ne nécessite aucune dépense sinon l’application de la réglementation en vigueur pour sécuriser et les citoyens et les milliers d’usagers quotidiens de cette route.
O. S.