Deux réservoirs d’eau en perspective

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Malgré que la commune soit desservie par le barrage d’eau de Koudiat Acerdoune de Bouira depuis 2012, toutefois, l’eau manque toujours dans certains villages et la municipalité n’en est pas alimentée vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pour cela, on relève deux raisons essentielles. Tout d’abord, il faudra signaler que certains réseaux vétustes ne répondent plus aux normes. «Ils ne supportent pas la pression et ils éclatent à tout moment. Par manque de moyens, ces pannes perdurent», nous dira une source locale interrogée sur les nombreuses fuites observées ici et là. La deuxième raison reste le manque d’infrastructures hydrauliques afin de pouvoir stocker cette quantité d’eau pompée quotidiennement à partir de la station de Tizi Larbaâ. Pour parer à ce déficit, deux réservoirs sont en cours à El Halouf et Ath Itchir. «Une fois réceptionnés et mis en service, ces deux ouvrages nous permettront quand même de recevoir une quantité suffisante pour améliorer la distribution vers les villages, notamment du côté d’Ath Itchir», ajoutera la même source. D’ailleurs, c’est de ce côté que viennent, en été les mouvements de protestation devant l’APC et le siège de la daïra. «Avec tous ces aléas, nous faisons de notre mieux avec la participation des comités de villages pour répartir équitablement l’eau qui arrive sur toutes les localités. Mais, parfois, on est pris au dépourvu par certaines pannes notamment avec l’interruption du transfert d’eau vers nos réservoirs ou encore en cas de pannes électriques», poursuivra la même source. Afin de permettre une alimentation régulière de toute la région, tous les services travaillent en collaboration notamment l’APC, l’hydraulique et l’ADE. Notons, par ailleurs, que par manque de moyens, cette dernière ne peut intervenir partout sur le territoire des deux daïras (Draâ El-Mizan et Tizi-Gheniff). Il faudrait non seulement la renforcer avec des moyens matériels (engins et autres) mais aussi avec du personnel. Et ce n’est qu’à cette condition que cette agence puisse jouer pleinement son rôle même si ses agents sont en permanence sur le terrain à intervenir sur les réseaux dont la plupart remonte à plusieurs années de leur existence.

Amar Ouramdane

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