Dans le cadre de la prévention des maladies à transmission hydrique (MTH), l’PAC d’Ouzellaguen, et par le biais de son bureau d’hygiène, vient de lancer une campagne de sensibilisation contre le risque d’infection des ressources hydriques. Ce faisant, le meilleur moyen de lutter contre ce risque est l’usage de galet de chlore. Par ailleurs, pour vulgariser l’usage de ce produit, les responsables concernés de ladite municipalité ont invité les propriétaires de puits de puisage entretenus réservés à la consommation de s’approcher du bureau d’hygiène afin de retirer leur dotation en galet de chlore. S’il est vrai que la surveillance de la qualité de l’eau est importante, surtout, pendant la saison estivale où le climat chaud favorise le risque de contamination, il est recommandé de désinfecter son puits au moins une fois par an. Désormais, ce galet de chlore, nouveau procédé dans le traitement des puits et sources, vient remplacer la brique poreuse jusqu’ici utilisée pour la désinfection de l’eau destinée à la consommation. Cela entre dans le cadre de la mise en œuvre de cette nouvelle démarche, agréée, rappelle-t-on, par le ministère de la Santé depuis février 2007. Le galet de chlore est jugé plus efficace dans la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH). En outre, il coûte moins cher par apport à la brique poreuse. Le chlore est le stérilisant d’eau de puits le plus connu et le plus utilisé. Simple à utiliser et bon marché il fait office d’algicide, de désinfectant et d’oxydant… Cependant, son utilisation suppose de bien le doser et de bien contrôler son pouvoir désinfectant.
Bachir Djaider