Le marché hebdomadaire d’Ighil Ali qui se tient chaque samedi, n’offre guère les conditions idoines pour son bon fonctionnement. Il est livré aux quatre vents, et les étals sont aménagés à l’air libre sans aucune toiture ni protection contre le déchaînement des éléments de la nature, comme la pluie, le vent, la chaleur,… Situé en plein cœur du chef-lieu communal d’Ighil Ali, ce souk donne la vue d’un marché médiéval, tant il manque en toutes commodités les plus élémentaires. Les fruits et légumes sont exposés à même le sol dans certain points de vente. Les marchandises étalées, notamment les denrées alimentaires, sont exposées aux rayons du soleil et à la poussière lesquels, comme il est connu, sont très nocives pour ces produits. Il y a aussi ce dépotoir situé à l’entrée de ce marché qui donne une vue hideuse et d’où s’échappent des odeurs pestilentielles. Cette décharge est alimentée par les riverains et les marchands des fruits et légumes qui se débarrassent des denrées touchées par l’avarie. Et ce n’est pas tout, l’exiguïté de ce marché contraint, à chaque fois, des marchands ambulants à déborder sur les accotements de la RN106, qui passe par cette localité en créant une véritable anarchie surtout à la circulation routière, où des bouchons se forment, et ce, jusqu’à la levée dudit souk. Néanmoins, cela n’a pas échappé bien évidemment, à l’APC d’Ighil Ali, laquelle, pour apporter la solution à ce problème lancinant, a réalisé une étude architecturale pour l’aménagement d’un marché couvert en lieu et place de l’actuel, lequel se trouve complètement dépassé. En principe, la direction du commerce est instruite de ce projet lequel ne manquerait pas de remédier à cette situation kafkaïenne dans laquelle se trouve le marché hebdomadaire d’Ighil Ali.
Syphax Y.