C’est de nouveau le retour à l’excessive cherté des produits de consommation, notamment les fruits et légumes frais.
Les consommateurs sont tout bonnement sonnés et ne savent plus à qui s’adresser pour mettre fin à cette situation qui devient cauchemardesque et intenable. En effet, au marché de Souk El-Tenine, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, les prix des fruits et légumes sont à la hausse. Les chefs de familles et les ménagères ne trouvent plus leur compte. Un d’entre eux que nous avons rencontré au marché tonnera : «Tout est devenu soudainement cher. Notre pouvoir d’achat est en chute libre. Même les légumes de saison ne sont pas à notre portée. Nous demandons aux responsables du secteur de mettre les mécanismes efficients afin de maintenir des prix réguliers, où chacun trouvera son compté. Avec nos maigres salaires, nous n’arrivons plus à joindre les deux bouts». En effet, après une virée au niveau des différents étalages aux abords de la route, car le marché de proximité est déserté par les commerçants qui préfèrent étaler en plein air et à ciel ouvert avec tous les désagréments que cela engendre, les prix sont trop chers. La tomate fraîche, vendue il y a quelques jours à 40 DA, est montée pour atteindre le prix de 80 DA. Les piments sont à 140 DA et les poivrons à 120 DA. Les carottes, les navets, la courgette, le fenouil, les aubergines et la betterave sont cédés respectivement à 60, 70, 80 DA le kilo. Les cardes, le chou-fleur et les artichauts sont proposés entre 60 et 80 DA. La pomme de terre, écoulée il y a quelques jours entre 20 et 25 DA, voit son prix doublé. Pour les fèves et les petit pois c’est intenable, puisque leurs prix dépassent toute imagination : les petits pois à 180 DA et les fèves vertes à 80 Da. L’oignon est à 80 DA et l’ail au prix imaginaire de 480 DA le kilo ! Pour ce qui est des fruits, les prix sont exagérés. Le prix des oranges de bonne qualité dépasse les 200 DA le kilo, alors que celui des oranges de moyenne qualité pour ne pas dire de mauvaise qualité voire impropre à la consommation puisque le taux de leur acidité est trop élevé sont proposées à 150 DA. Les pommes ne sont accessibles qu’à partir de 200 DA et les bananes sont fixées à 230 DA. Les dattes sont inaccessibles puisqu’elles sont cotées à plus de 300 DA. C’est trop cher, les consommateurs sont dans l’obligation de faire de la gymnastique et de faire appel au plan B pour se nourrir.
Hocine T.

