Les travailleurs exerçant à la gare routière de Béjaïa, gérée par la Sarl Sogral (société de gestion et d’exploitation de la gare routière d’Alger), ont observé hier, une journée de grève, pour dénoncer les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent et réclamer l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle. Ces grévistes, dont le nombre est de trente-sept (37), protestent également contre le climat d’insécurité qui règne au sein de cette gare routière, notamment durant les heures de la nuit. «Nous sommes méprisés et lésés dans nos droits. Nous réclamons des augmentations dans le salaire et l’octroi de primes», a indiqué un représentant de ces protestataires. Ces derniers s’élèvent contre «le laxisme» de l’administration de la gare routière, qui, selon eux, «n’a rien fait pour améliorer (leur) situation socioprofessionnelle». Par ailleurs, ces travailleurs en colère exigent un renforcement de la sécurité au sein de cette gare routière. «Il y a trop d’agressions au niveau de la gare routière. Nous demandons à ce que la sécurité soit renforcée», a-t-on insisté. Malgré cette action de protestation, le transport de voyageurs a été maintenu. Les usagers payaient leur ticket à l’intérieur des bus, sans passer par les guichets.
B.S.