Quand l'incivisme nargue les pouvoirs publics

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Le phénomène des déversements sauvages débridés, le long du chemin communal reliant Aharrach, quartier situé à la périphérie de Raffour, à la ville de M'Chedallah via la localité Zouzamen, a repris de plus belle, depuis ces trois derniers mois.

À l’heure actuelle, ils ont atteint la RN15 M’Chedallah-Béjaïa à proximité du pont qui enjambe Affif iwakuren. En plus d’obstruer une partie de la chaussée du chemin communal en question sur environ 01 km, ces répugnants monticules discontinus de déblais, débris de matériaux de construction et d’ordures ménagères, polluent cet important cours d’eau d’Assif iwakuen, en plus de massacrer une oliveraie composée de plusieurs dizaines de pieds relevant d’une ferme de l’ex biens vacants. Un phénomène apparu, voici quelques 05 ans, et qui prend une effarante ampleur au su et au vu de toutes les autorités locales qui ferment les yeux sur cette pollution à grande échelle, en plus de constituer un décor peu honorable aux milliers d’usagers de la RN15. L’APC a tenté l’année passée, une opération de nettoyage par des actions de volontariat, qui malheureusement ne sont d’aucune utilité sachant que dès la fin de chaque opération, les déversements reprennent de plus belle et redonnent à cet endroit son aspect d’horrible foyer de toutes sortes d’épidémies, dont les persécutions négatives vont tripler à l’approche de la saison chaude. Un état de fait répressible aux incalculables retombées sur la santé publique et l’environnement qu’on aurait pu éviter rien que par la pose d’une petite et simple clôture en grillage pour empêcher ces énergumènes sans foi ni loi d’accéder aux accotements de cette importante route secondaire qui sert d’échappatoire aux usagers de la RN15 à chaque fois que se forment les quotidien bouchons au niveau de Raffour. Les services de l’agriculture, eux aussi, restent indifférents à cet état de fait sachant que ces terrains massacrés, bien qu’ils soient exploités en coopération par des anciens ouvriers relevant de ce secteur, ont leur part de responsabilité car ils n’hésitent pas à émettre des oppositions à chaque fois qu’il est question d’implantation d’un projet d’utilité publique sur ces terrains domaniaux. Quant aux exploitants de ces fermes, ils se manifestent que durant la saison des récoltes d’olives, rien de plus. Il se trouve que même les tapis de canettes de bière qui jonchent le dessous des oliviers par des buveurs qui ont transformé ces espaces agricoles en bar à ciel ouvert, ne semblent pas les déranger.

Oulaid S.

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