Ce n’est pas encore terminé !

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Loudjani Khaled, le P/APC de Béni Maouche, fait le point sur la situation qui prévaut dans sa commune concernant les logements groupés que construit l’Etat pour les sinistrés du séisme de l’an 2000, dont le retard pour certains avoisine la quinzaine d’années.

Nous l’avons trouvé trônant dans son bureau au siège de la municipalité et il nous a donné ses impressions à ce sujet. «Nous avons, en tout, 190 logements dans le cadre groupé que l’Etat construit dans quatre sites, dont les bénéficiaires sont les sinistrés du séisme de l’an 2000. Les travaux de la première tranche concernant les gros œuvres ont été réalisés en 2001, quant à la deuxième tranche, il a fallu aux bénéficiaires de patienter durant plusieurs années pour que l’Etat décide enfin de finir avec ce dossier en accordant 400.000,00 dinars à chacun, répartis en deux tranches de 200.000,00 dinars chacune, pour la continuité des travaux ayant trait aux finitions. Le problème existe dans l’octroi des fonds qui sont donnés en remboursement des dépenses engagées par le propriétaire du logement. Certes, la majorité ont effectué les travaux restant à réaliser et ont occupé leurs logements, mais il n’en demeure pas moins qu’il reste une minorité composée de démunis qui n’ont pas de quoi engager les dépenses y afférentes pour se faire rembourser. Pour cela, je demande aux pouvoirs publics de leur accorder une faveur en octroyant la subvention pour qu’ils continuent avec les travaux comme cela se fait pour les bénéficiaires des logements ruraux dans le cadre du Fonal et de la réhabilitation. En tant que P/APC, je sais que si on n’accorde pas cet argent à ces pauvres malheureux, ils ne pourront continuer les travaux et leurs logements resteront comme ça à se dégrader. Donc, c’est tout le monde qui sera perdant dans l’affaire, car les bénéficiaires n’ont pas encore occupé leurs logements, les pouvoirs ont dégagé des sommes qui ne sont pas encore réalisées et l’APC continue à recevoir les doléances des propriétaires qui croient que leurs problèmes résident à l’APC. Nous avons hâte d’en finir avec ce dossier ouvert depuis 16 ans et qui ne semble pas prêt à être fermé sauf s’il y a une volonté des pouvoirs publics d’accepter notre proposition citée en marge», a-t-il.

L.Beddar

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