Une bouffée d'oxygène

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La visite de la ministre de la Solidarité Mounia Meslem, à Tizi-Ouzou notamment à Aïn El Hammam au centre d’Aït Ailem, géré bénévolement par M. Mohamedi, a été concluante. D’ailleurs, une subvention de 10 millions de dinars a été accordée, par la ministre, à l’association  » Les enfants du cœur », si bien que cela représente une bouffée d’oxygène. «Maintenant, nous n’avons rien à craindre du moins pour la restauration des enfants et le paiement des éducatrices de notre annexe», nous confiera M. Hakim Chardi, en sa qualité de directeur bénévole du centre psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux de Draâ El-Mizan, dépendant de celui d’Aït Ailem. Il faut dire que depuis sa création en novembre 2013, ce centre est devenu un point de chute à cette catégorie d’enfants encadrés par sept éducatrices (5 psychologues et 2 orthophonistes). Ce personnel recruté dans la foulée au lendemain de l’inauguration du centre, a été pris en charge durant deux ans, mais après l’expiration des contrats, c’est le bénévole de Aïn El Hammam qui a continué à régler les indemnités de ces personnes armées de beaucoup de volonté et d’amour pour ce métier. Actuellement, 26 enfants (18 garçons et 8 filles) sont pris en charge. «Nous avons même pu placer en apprentissage le plus âgé d’entre eux», nous annoncera M. Chardi. Par ailleurs, les éducatrices nous diront qu’elles ont un programme d’apprentissage pour cette catégorie d’enfants et qu’elles auront déjà remarqué que la plupart d’entre eux ont fait des efforts incroyables. «À leur arrivée, certains d’entre eux ne savaient même pas se tenir sur une chaise. Grâce aux efforts de toute l’équipe, ils ont progressé et ils ont fait preuve de capacités inimaginables», nous apprendra l’une des ces éducatrices. Mais, selon le directeur, ce centre abrité par le siège du Croissant rouge est dans un état lamentable. «Nous avons déposé une fiche technique pour sa rénovation. Nous n’avons eu que des promesses. Je saisis cette occasion pour appeler aussi bien le wali, le P/APW et les autres autorités à faire quelque chose dans ce sens, parce que les conditions dans lesquelles travaillent ces enfants sont lamentables», conclura notre interlocuteur.

A. O.

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