«Soutien et solidarité aux contractuels»

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Les travailleurs de l’éducation affiliés à l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) bureau de wilaya de Tizi-Ouzou ont tenus un rassemblement, hier, devant le siège de la direction de l’éducation, pour exprimer leur soutien et leur solidarité avec les contractuels grévistes.

Les centaines de protestataires de la communauté éducative ont ainsi déployé des banderoles sur lesquelles nous pouvions lire, entre autres : (Soutien et solidarité aux contractuels), (Non à l’injustice. Non au mépris), (Non à la répression, non aux menaces) et (Pour la dignité des travailleurs). Selon M. Larbi Aït Gherbi, président du bureau de wilaya du syndicat (UNPEF), à travers cette action initiée par les membres du bureau (UNPEF) de Tizi-Ouzou, ils ont voulu exprimer leurs solidarité et soutien aux contractuels qui ont marché une semaine durant et qui se trouvent actuellement dans une situation critique : «Ils sont en grève de la faim, de longues nuits passées dans le froid et sous la pluie, des malades et des femmes enceintes non assistés… c’est inacceptable !», s’indignera le syndicaliste ajoutant : «Nous disons halte à la répression et dénonçons l’injustice et le mépris envers nos collègues contractuels.

Nous leur avons rendu visite, jeudi dernier, ils étaient dans des conditions vraiment misérables. Il nous est difficile de contenir notre immense colère face à l’indifférence criarde de notre tutelle qui ignore des situations graves que vit le secteur. Plus grave encore, aucun officiel n’a fait le déplacement pour les voir et discuter avec eux. Ils auraient pu dépêcher au moins un représentant du ministère de l’Education, ce sont des éducateurs après tout !». Le représentant local de l’UNPEF tiendra à dénoncer énergiquement la manière dont ce dossier a été pris en charge : «Nous dénonçons la lenteur de la tutelle à prendre en charge et résoudre le problème que nous qualifions d’atteinte aux droits de l’homme sur les personnes de ces enseignants. Aux dernières nouvelles, ils les ont évacués de force, vers trois heures du matin, alors qu’ils dormaient …». A noter que des contractuels ont pris part à ce sit-in et ont, à leur tour, dénoncé les conditions inhumaines dans lesquelles ils avaient trouvé leurs collègues à Boudouaou où leur longue marche s’était achevée. Ils dénonçaient également le mépris et l’indifférence de la tutelle et les dépassements dont ces grévistes ont été victimes.

Taous C

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