Les chauffeurs de taxi individuel de la ville de Ain El Hammam se retrouvent dans une situation des plus alarmante à cause, principalement de leur lieu de stationnement.Cette activité de tansport publique est devenu un casse-tête pour ses pratiquants. “Impossible d’exercer ce métier dans ces conditions ; des cageots d’oranges se garent à nos places !” lance un des chauffeurs, l’air dégoûté. En effet, cette place stratégique est convoitée par tous les automobilistes pour ne serait-ce que marquer l’arrêt. Toutes les positions sont permises : deuxième, voire troisième. Les véhicules bâchés, les fourgons, même les poids lourds s’en mêlent. Les groupes folkloriques Idabalene prennent leur départ de ce point ; les meeting sont souvent animés en cette place de l’Emir-Abdelkader.Ces derniers temps, nous assistons à des scènes choquantes : le chauffeur de taxi arrive difficilementà se frayer une place. “Ce sont des dépassements ; il faut verbaliser ceux qui violent la réglementation ; un panneau existe pour signifier l’interdiction de stationner, sauf pour les taxis”. La situation, si elle demeure ainsi ira au pourrissement ; chacun des acteurs concernés par ce service public doit intervenir pour mettre fin à cette anarchie : que les taxis s’organisent et se prennent en charge comme leurs confrères des autres régions : “à LNI y’ai été prié de quitter la station de taxi lorsque j’ai voulu m’arrêter un instant”, avoue un chauffeur de taxi. Ces pères de familles qui, malgré le froid, les pluies, les neiges de l’hiver, les poussières, la chaleur de l’été, les bosses des routes défectueuses, des pistes, essayent de répondre aux besoins de leurs clients, gagnant dignement leur croûte. La citoyenneté est aussi le respect d’autrui par le respect des lois et de la réglementation.
Ait Mouloud. O
