Les communaux en grève de trois jours à partir de lundi prochain

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Les travailleurs du secteur des communes reviennent à la charge. En effet, près de 130 000 communaux comptent observer des grèves cycliques mensuelles de trois jours à partir de lundi prochain, au niveau national. C’est la décision prise par la fédération nationale des travailleurs du secteur des communes, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP). Cette entité syndicale a justifié le recours à la protestation par «l’indifférence» de la tutelle quant aux revendications de cette tranche de travailleurs. «À la lumière des débats sur la situation qui prévaut dans le secteur des communes et suite à l’indifférence de la tutelle quant aux précédentes plateformes de revendications, il a été décidé de reprendre les actions de protestation sous forme de grèves cycliques mensuelles de trois jours consécutifs à partir du 25 avril», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par ladite fédération. Cette grève sera accompagnée par des marches vers les sièges des wilayas, a fait savoir, hier, Kamel Bahatt, le président de la fédération nationale des travailleurs du secteur des communes. Ce dernier a dénoncé le refus du département de Nouredine Bedoui de dialoguer avec son organisation syndicale, afin de trouver des solutions aux doléances de ses collègues. «On n’a eu aucun appel à un dialogue de la part du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales», a regretté M. Behatt. La plateforme de revendications des communaux s’articule autour de plusieurs points, notamment la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes, et l’intégration des contractuels. Les protestataires réclament, également, la révision des primes en vue d’une augmentation à 2 000 DA de l’allocation familiale et de l’indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA, et l’application de l’indemnité des agents de l’état civil avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008. Ils réclament aussi l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes, ainsi que la réduction de l’IRG.

Samira Saïdj

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