Après plus de dix années, la décharge publique de la commune de Saharidj implantée pour rappel aux abords de la RN 30, et à une dizaine de mètres d’une cité d’habitation, d’un centre de formation et d’un stade communal, est enfin délogée. En effet, c’est par un grand soulagement que les riverains ont enfin constaté que les éboueurs de l’APC ne déchargent plus leurs tracteurs dans ce dépotoir qui a fait couler beaucoup d’encre pour les désagréments et les dangers qu’il représente sur la santé publique avant que les responsables concernés ne décident, enfin, de le déloger pour l’implanter à plusieurs centaines de mètres plus loin, au cœur de la forêt. Le seul inconvénient à signaler dans cette opération de délogement est que le nouveau endroit, qui accueille depuis une quinzaine de jours les ordures de la commune, n’est pas aménagé et ne répond presque à aucune règle de protection, telle que la clôture, le désherbage etc… Surtout que ce dernier (dépotoir) est implanté au milieu d’une dense forêt et que le risque d’incendies est intense, particulièrement en période chaude. Une intervention immédiate s’impose. Une enveloppe financière lui est indispensable.
Omar Soualah