C’est dans un climat de joie et de reconnaissance que pas moins de 171 éléments de la garde communale en retraite ont été honorés, jeudi dernier, à la Maison de la culture Ali Zaâmoum de la ville de Bouira. Une cérémonie de reconnaissance qui s’est déroulée en présence de l’ensemble des autorités militaire et civile de la wilaya, à leur tête le wali, M. Nacer Maaskri, ainsi que M. Larbi Hamdane représentant du ministère de l’Intérieur. Ce dernier n’a pas manqué de rendre hommage et d’exprimer la reconnaissance de l’État à tous les agents de la garde communale, pour les efforts consentis durant leur parcours d’activité. Dans cette ambiance marquée également par un sentiment de retrouvailles, entre tous ces agents qui ont contribué aux côtés de l’ANP et des services de sécurité à la défense de la République durant la décennie noire qu’a connue notre pays. Ces désormais retraités ne manqueront pas d’affirmer, à cette occasion, leur disponibilité entière au service de l’Algérie et de la défense de ses valeurs. M. Maaskri a rappelé pour sa part, que la wilaya de Bouira compte pas moins de 3 400 éléments de la garde communale, tous mobilisés durant la décennie noire, dont 2 400 ont été déjà admis en retraite. Au courant de cette cérémonie, les 171 éléments de la garde communale ont bénéficié de cartes professionnelles de retraité et des cartes d’assurance sociale (carte Chiffa). Des décisions en vue d’obtention de logements sociaux ou des aides à l’habitat rural ont été également distribuées. De son côté le secrétaire générale de la coordination de la garde communale, M. Dhif Abdelkader, également présent sur place, a tenu à saluer cette initiative «digne de la reconnaissance des pouvoirs publics envers nos sacrifices et notre engagement pour la sauvegarde de la République durant les années de terreur, mais aussi du respect de leurs engagements et des accords des deux parties». Cependant et toujours selon M. Dhif, cette reconnaissance officielle devrait être nécessairement complétée, notamment à travers la réintégration des éléments de la garde communale radiés du corps ainsi que par la mise en place de la prime de fin de carrière pour les retraités, mais surtout la constitutionnalisation des sacrifices des éléments de la garde communale durant les années 90. «Nous continuerons à revendiquer, d’une manière pacifique, et ce, jusqu’à l’aboutissement de l’ensemble de nos revendications légitimes», a-t-il martelé.
O. K.