Inscrit dans la dynamique de modernisation de l’administration locale par l’introduction de documents sécurisés, un processus de mise à niveau et de mise à jour a été entrepris par la commune de Sidi Ayad. Le défi de se hisser au diapason semble avoir été relevé dans la mesure où, nous apprend-on, l’APC a été au rendez-vous dans la délivrance des documents biométriques. En sus des fonds injectés par l’état central dans l’acquisition des équipements, la municipalité a mis à contribution ses ressources propres et engagé des travaux de rénovation et d’extension du siège APC, dans l’optique de faire de la place à ce nouveau service. En parallèle, un recyclage intensif et accéléré a été entrepris au profit du personnel de la mairie pour mettre ses compétences en adéquation avec les exigences du service biométrique. «Nous avons démarré progressivement par l’établissement des cartes grises, puis nous sommes passés aux autres documents officiels, à savoir la carte nationale d’identité et le passeport», souligne le premier magistrat de la commune. En dépit de l’insuffisance du personnel affecté à ce service, la délivrance des documents biométriques se fait sans anicroche et dans des délais restreints, assure-t-on. «Si on prend le cas de la carte nationale d’identité biométrique, le citoyen dépose son dossier, et le lendemain, il peut récupérer sa carte, c’est-à-dire, en l’espace de seulement 24 heures», soutient, sur une pointe de satisfaction, l’édile communal. Une assertion du reste, corroborée par des témoignages de citoyens de la circonscription. «Je peux attester de l’exactitude de ces propos. Et, cerise sur le gâteau, on est bien accueilli dans des locaux respirant la propreté la fraicheur et le calme. On ne peut que s’en réjouir», dispose un jeune citoyen, résident dans un quartier du chef-lieu de la commune. «C’est une avancée historique et mémorable dans la gestion de l’administration locale», reconnait un autre habitant du village Maâla. Et d’ajouter : «quand je pense qu’il n’y a pas si longtemps encore, on devait faire plusieurs déplacements jusqu’à la daïra de Sidi Aïch, faire le pied de grue devant le guichet et attendre des semaines pour avoir ce genre de documents, c’est franchement invraisemblable».
N. Maouche
