Les écoliers et les collégiens marquent l’événement à M’Kira

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La bibliothèque communale de Tighilt Bougueni, chef-lieu de commune de M’Kira, n’a jamais connu, depuis son inauguration, une journée aussi animée que celle de ce 20 avril, à l’occasion de la célébration du trente sixième anniversaire du Printemps amazigh. En effet, dès la matinée, des dizaines de jeunes écoliers, collégiens et lycéens ont afflué vers cette structure culturelle pour participer aux différentes activités préparées à cette occasion. En effet, c’est le nouveau bureau local de l’association nationale pour la jeunesse algérienne instruite que revient cette louable initiative. «Pour la célébration de cette journée du 20 avril, nous avons préparé une riche exposition avec de nombreux anciens objets et matériels fabriqués et utilisés par nos aïeux, à travers tous les villages de notre douar ainsi que des vêtements tissés par des femmes mais tout en précisant leurs noms car, pour la plus part, ils sont inconnus par cette nouvelle génération d’autant plus qu’ils ne sont plus utilisés en leur préférant les produits industrielles et modernes», nous déclare le président dudit bureau local tout en ajoutant qu’un concours inter-collèges est également organisé avec la remise des prix aux participants, comme il est également programmé une pièce de théâtre du groupe «Thachamoûth» (la bougie) de Tizi-Ouzou, alors que nous avons décidé d’annuler le gala artistique qui devait clôturer cette célébration, à cause du décès de la vielle mère de M. Amar Akrour, président de l’APC de M’Kira, à l’âge de 96 ans, alors que ce dernier avait tenu à ce que rien ne soit modifié au programme tracé. Par ailleurs, le bureau local de l’association nationale pour la jeunesse algérienne instruite a invité à cette célébration, outre son président du bureau de wilaya de Tizi-Ouzou, accompagné de MM. Mohamed Saïd Djafour et Salah Eddine Essagour, respectivement ex-doyen de la faculté de droit et des sciences politiques de Tizi-Ouzou et professeur de lettres à l’université Mouloud Mammeri et non moins représentant de l’ambassade de la Palestine en Algérie. «Nous avons porté à la connaissance de notre invité le représentant de l’ambassade Palestine, que nous avons de nombreuses familles originaires de M’Kira qui sont établies tant en Syrie qu’en Palestine occupée, donc qu’il peut se considérer déjà comme un ayant droit à M’Kira», nous dira avec un beau sourire cet ancien membre de la première association culturelle de M’Kira, qui rappellera également devant leur invité palestinien que des jeunes de M’Kira ont, au début des années 90, séjourné à Ghaza et visité la ville sainte d’El Qods, à l’invitation de l’autorité palestinienne.

Essaid Mouas

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