Finalement, tous les foyers pour jeunes, pourtant initialement conçus au profit de cette catégorie de personnes, ne servent presque à rien. Ils ont englouti des millions de centimes pour qu’ils soient livrés à l’abandon dès leur réception faute de manque de personnels d’une part, et de moyens pour les gérer d’autre part. «Il faut inscrire ce genre de structures dans nos PCD, sinon les opérations ne seront pas validées par le comité de daïra», nous dira un élu au niveau d’une APC de la daïra de Draâ El-Mizan. À Tizi-Gheniff, celui réalisé tout près du CFPA ne fonctionne que sporadiquement, quand il s’agit d’abriter une activité culturelle donnée et cela grâce aux sacrifices du comité culturel. Pour que cette structure soit rentable et effective, il a été décidé en délibération de la transférer à la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya. «Elle rendra beaucoup plus de services à nos jeunes. Et puis, nous aurons moins de charges. Son fonctionnement sera pris en charge par la DJS. Elle aura son personnel», justifiera le président de séance devant l’assemblée. D’ailleurs, ce point a été voté par la majorité absolue. C’est dire qu’il est temps de trouver un moyen afin que toutes ces structures juvéniles deviennent opérationnelles en leur évitant les saccages qu’elles subissent lorsqu’elles sont livrées à leur sort. Dans la plupart des villages où elles ont été implantées, elles sont en dégradation avancée nécessitant des rallonges financières exorbitantes en ces temps de vaches maigres où les sous devraient être bien comptés pour leur restauration. Si ce foyer était transféré au profit de la DJS, il est certain que même des emplois seront créés. «C’est une bonne chose parce que réellement l’APC n’a ni de personnel qualifié ni encore moins de moyens financiers pour le prendre en charge. Il faudrait procéder de la même façon pour les autres réalisés dans les villages tel celui d’Ameddah,…», remarquera un citoyen venu assister à la délibération. Cela étant, il est attendu que le problème de ce foyer pour jeunes soit définitivement résolu, d’autant plus que cela a été décidé en délibération publique.
Amar Ouramdane