Les quartiers des 14 et 25 logements en souffrance

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Malgré les doléances déposées auprès des services de réhabilitation des quartier au sein de l’APC, de l’APW et de l’OPGI et malgré les promesses faites, par les uns et les autres, aux membres de l’association des locataires des deux quartiers des 14 et 25 logements sis à Souk El Hed de la commune de Timizart, relevant de la daïra d’Ouaguenoun, d’envoyer des commissions techniques pour évaluation de la situation sur le terrain, rien ne semble venir pour concrétiser ne serait-ce que le minimum vital des besoins des résidants des deux cités. «Pourtant, notre courrier adressé à qui de droit fut bien reçu, et l’exécutif de notre association à pu débattre du sujet avec les responsables des différents services concernés par la réhabilitation des bâtisses. Nous devons avouer que nous fûmes bien reçus et écoutés que ce soit par les responsables de l’OPGI, les services de réhabilitation de l’APW ou par le P/APC de notre commune qui nous ont tous rassurés qu’une action en faveur de la réhabilitation de nos quartiers sera entamée incessamment. Une commission pour évaluation devrait être mise sur pied pour justement quantifier les manques et les améliorations à apporter pour le bien des locataires. Mais malheureusement, de la commission nous n’avons pas vu encore l’ombre à ce jour. Or, la situation se dégrade de plus en plus. Le plus urgent pour nous est de réparer le réseau d’assainissement tant les dalles des fosses sceptiques sont quasiment cassées livrant des odeurs nauséabondes qui perturbent notre quiétude. Nous sommes inquiets à ce sujet car la saison chaude approche à grands pas et il va de soi que laissé à cet état, ce réseau défectueux sera à l’origine de la prolifération des moustiques et autres insectes dangereux pour notre santé sans oublier les rongeurs qui rodent aux alentours avec ce que cela suppose comme nocivité», nous dira A. S. en sa qualité de secrétaire de l’association des locataires des 14 et 25 logements de Souk El Hed, récemment agréée pour faire valoir les droits des locataires. De visu, les façades des trois bâtiments qui forment les deux quartiers ne paient pas de mine, tant elles semblent avoir pris des rides de toutes parts. Les cours adjacentes des deux cités pas encore délimitées nécessitent des travaux d’embellissement. «Si au moins on bitumait la surface, cela nous rendra les choses plus faciles et plus agréables», ajoutera pour nous Mohand, un des membres de l’association. «Il faut voir pour croire ! Le cul-de-sac situé à la façade arrière des bâtiments, qui constituent le quartier des 14 logements, qui les sépare de la crèche et que nous avons, à maintes fois, nettoyé est à chaque fois envahi par des mauvaises herbes tant ce bout de terre n’est pas cimenté. À cela s’ajoutent les eaux usées qui se déversent latéralement sur la surface, car le réseau d’assainissement est en mauvais état. Cela suffit pour deviner, un peu, la situation peu enviable dans laquelle nous sommes plongés depuis des années. Nous espérons un retour d’écoute de la part des services d’hygiène pour remédier à cette situation peu reluisante et voir enfin ce réseau d’assainissement fonctionnel et cimenter une bonne fois pour toutes ce bout de terrain, pour endiguer cette flore envahissante qui pousse comme bon lui semble et qui constitue un terrain favorable pour la prolifération des rats, des reptiles et des insectes néfastes à notre santé», constatera pour nous H. Moussa, trésorier de l’association. Tant de craintes et de soucis devraient en principe trouver un retour d’écoute auprès des autorités concernées par ce genre de problème, car tout problème réglé est, en fait, un soulagement pour les concernés (les plaignants) et un fardeau de moins pour les responsables. Alors jusqu’à quand va durer l’attente des résidants des quartiers des 14 et 25 logements ?

A. S. Amazigh

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