Depuis que les autorités de la wilaya se sont déplacées à Aïn El Hammam pour s’enquérir de l’avancement des travaux de raccordement au gaz naturel dans les quatre villages dits «Amer Oussaid», le projet semble aller de l’avant. L’entreprise réalisatrice qui avait quitté auparavant, la région sans avoir terminé les travaux, est revenue à de meilleurs sentiments, suite aux injonctions du secrétaire général de la wilaya. Quelques jours après la rencontre qui a eu lieu au siège de la daïra, en présence de plusieurs directeurs de wilaya et de la Sonelgaz, et les différentes parties concernées, le chantier avait repris. Cependant, dès l’entame des essais, il a fallu creuser les accotements, encore une fois, pour procéder au colmatage des fuites sur tout le tronçon principal, allant du CEM Ouaghzen à Tillilit. Par ailleurs, comme préconisé par les services techniques, l’entreprise a dû changer les fourreaux qui «n’étaient pas aux normes», nous dit un technicien qui nous explique que ces gaines, en acier étanche, doivent envelopper la partie des canalisations qui traverse un ouvrage d’évacuation des eaux pluviales. Nous n’avons pas pu nous en rendre compte, au moment des travaux. Par ailleurs, un ouvrage, obstrué par des gravats et autres détritus, vient d’être refait entièrement au niveau du lieu-dit «tassirth», permettant de la sorte aux tubes acheminant le gaz de le franchir, suivant les conditions techniques requises. Il reste, malgré tout, des habitations qui semblent omises par l’entreprise qui a raccordé la quasi-totalité des foyers de Tillilit. D’autres travaux l’attendent avant de procéder à la simulation sur tout le réseau. Ce qui devrait retarder la réalisation totale du projet, malgré les assurances données par l’entrepreneur, le 10 avril dernier, de «terminer les travaux dans vingt jours». Notons que les villages d’Aït Aïlem, d’Ouaïtslid, d’Aourir, de Tasga Melloul et d’Ighil Boghni ne peuvent prétendre au raccordement de leurs foyers au gaz naturel que si le premier village, situé au début du réseau, Tillilit en l’occurrence, est alimenté.
A.O.T.