Ces ouvrages flambant neuf, qui pour plusieurs raisons ne sont encore pas occupés à ce jour, commencent, à subir les agressions climatiques et humaines.
Pour absorber les marchés parallèles et mettre un terme aux activités anarchiques des marchands ambulants, notamment ceux intervenant dans le créneau des fruits et légumes, la daïra de M’Chedallah a bénéficié d’une opération de réalisation de marchés de proximité en 2013, à raison de deux marchés pour chacune des six communes, dont la majorité a été réceptionnée et livrée depuis plus d’une année. Ces ouvrages flambant neuf qui pour plusieurs raisons, ne sont encore pas occupés à ce jour, commencent, d’ailleurs, à subir les agressions climatiques et humaines. D’ailleurs, la première et principale raison de leur non occupation est le mauvais choix de leur (les marchés) emplacement isolé par conséquent loin des lieux fréquentés par la clientèle. Ce qui fait que les marchands ambulants continuent toujours à occuper leurs anciens emplacements avec, chaque année, de nouveaux arrivés dans cette juteuse filière. Par conséquent, l’anarchie et les retombées négatives, notamment sur le volet hygiène et pollution, ont pris de l’ampleur, ajoutées aux multiples dangers que ces étales installées n’importe comment font planer sur les usagers des routes à grande circulation. Parions que ces marchés de proximité subiront le même sort que les 100 locaux par commune livrés depuis une décennie sans qu’ils ne soient distribués, lesquels affichent des dégradations avancées. Ceci, sans que la population n’en tire aucun profit des ces colossales enveloppes financières injectées dans ces projets improductifs qui narguent les centaines de chômeurs, qui se tournent les pouces à longueurs de journées, rongés par l’oisiveté et l’inoccupation.
O.S.

