«Nous avons des relations de coopération très fortes avec la région»

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L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, était en visite, avant-hier à Tizi-Ouzou.

Une visite qui s’est inscrite dans le cadre de «la coopération entre la France et l’Algérie dans cette région très importante qu’est la Kabylie», comme il a tenu à le souligner, mais qui s’est également déroulée dans la plus grande «intimité». D’ailleurs, les quelques organes de presse qui ont été conviés deux jours auparavant à assister à une réception au niveau de l’hôtel Lala Khdidja, en fin d’après-midi, se sont vite vu priés de quitter les lieux, puisque il y a eu un retournement de situation à la dernière minute.

En effet, la réception a finalement été restreinte et non ouverte à la presse. Mais, l’ambassadeur, arrivé sur les lieux, a quand même accepté après insistance auprès de son attachée de presse de faire une petite déclaration. À travers cette dernière, il expliquera l’objet de sa visite en Kabylie, car après Tizi-Ouzou, Bernard Emié compte se rendre aussi à Béjaïa. Ce dernier a d’abord exprimé sa joie de visiter officiellement, et pour la première fois depuis son arrivée en Algérie, Tizi-Ouzou. Une région qu’il qualifie, d’ailleurs, de «belle, magique et spectaculaire de Kabylie».

Pour lui, il s’agit là d’une «partie de l’Algérie avec laquelle nous avons des relations de coopération très fortes dans plusieurs domaines». Il citera notamment «le domaine culturel, le domaine de la langue française et celui de l’économie», puisque, enchaine-t-il, «la France investit beaucoup en Algérie, elle a confiance en l’avenir de l’Algérie, comme elle a des intérêts économiques», ce qui, pour lui, justifie l’importance de cette visite dans la région. Lors de sa déclaration à la presse qui s’est limitée à sa venue dans la région, il soulignera, toutefois, les «relations bilatérales excellentes portées au plus haut niveau qui existent entre la France et l’Algérie».

L’ambassadeur rappelle, par ailleurs, qu’avant la Kabylie il a, aussi pu visiter d’autres wilayas dont Oran, Tlemcen, Constantine, Annaba et Biskra,… L’ambassadeur a, par la suite, refusé de se prononcer sur une éventuelle ouverture du Centre Culturel Français (CCF) dans la région. Un centre fermé depuis une vingtaine d’années pour des raisons sécuritaires. Par ailleurs, il est à souligner que l’ambassadeur de France en Algérie est arrivé vers 16h et a visité plusieurs points inscrits au programme de sa visite qui n’étaient pas dévoilés auparavant.

Ainsi, après une halte au siège de la wilaya, où il a été reçu par le wali, M. Brahim Merad, et le P/APW, Bernard Emié a été conduit à la maison de la culture Mouloud Mammeri où l’on n’a pas manqué de lui rappeler la vocation première de l’établissement pendant l’ère coloniale. L’ambassadeur a également visité le musée de la ville avant de terminer le programme de la journée par la réception au niveau de l’hôtel Lala Khdidja où il a rencontré la communauté française de la région de Tizi-Ouzou. Il a, d’ailleurs, rappelé que les français sont à présents à Tizi-Ouzou, comme ils le sont aussi un peu partout en Algérie et «bénéficient de toute la protection et de l’amitié des autorités algériennes».

Tassadit. Ch.

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