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En finir avec les inondations

Le drainage des eaux pluviales au chef-lieu de commune de Tizi-Gheniff a toujours posé problème aux élus locaux, notamment au niveau de deux points névralgiques que sont deux importants carrefours.

En effet, dès que le réseau d’alimentation en eau potable est mis en service, la chaussé qui est devenue un immense nid de poule, se transforme en étang. «Nous avons convenu, lors de notre délibération du 24 avril dernier, de prendre, sérieusement, en charge, dans le cadre des prélèvements sur le budget primitif (BO) 2016, le problème du drainage des eaux pluviales.

Ceci, particulièrement au niveau de ces deux carrefours- l’un est situé à la sortie Est de la ville à l’intersection Ouchène, et l’autre est au Nord-est du quartier Djanou juste avant l’abattoir communal- qui sont devenus de véritables cauchemars pour les automobilistes qui doivent les traverser alors qu’ils ne sont que d’énormes nids de poules enlaidissant de surcroit la chaussée, tout en causant des préjudices aux véhicules. D’ailleurs, la circulation est toujours ralentie à ces deux endroits. Parfois, nous faisons appel à des entreprises de travaux publics pour remettre en état cette portion de la chaussée même si nous savons d’avance qu’elle ne tiendra que quelques jours avant de se dégrader à nouveau», nous déclare le premier magistrat de ladite localité en l’occurrence M. Saïd Mansour.

Par ailleurs, les élus locaux ont également décidé de mettre le problème de l’aire de jeux du chef-lieu – qui connait en période hivernale et à chacune des averses des inondations-, sur la table. «Cette opération de déviation et de drainage des eaux pluviales de l’aire de jeux du chef-lieu a été inscrite en 2011 mais elle n’a pas pu être réalisée. Pour cela, nous avons été contraint de la reprendre en charge, en actualisant l’enveloppe financière initialement allouée», ajoute notre interlocuteur.

En outre, interrogé sur la grande quantité de boue et de pierres observée dernièrement, surtout au niveau de la station de service Naftal, lors des récentes chutes de pluies, le président de l’APC dégage toute responsabilité de la collectivité. «Le problème est lié aux travaux de terrassement effectués en amont sur la pente de la colline par un privé .Ce dernier nous a informés qu’il avait pris toutes les dispositions nécessaires afin que ce genre de choses ne se reproduise plus à l’avenir. L’entrepreneur en charge de ces travaux qui est le seul et unique responsable», termine notre interlocuteur.

Essaid Mouas

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