Le collectif "écologie et environnement" de Raffour, composé de jeunes issus de divers milieux et couches sociales, a organisé, vendredi dernier, une opération d'envergure de nettoyage, désherbage et de binage de l'espace vert qu'ils ont aménagé en périphérie sud de cette importante agglomération depuis plusieurs années.
Une surface qui frôle un hectare qu’ils ont plantée de plusieurs espèces d’arbres, telles que le cyprès, le peuplier, le pin d’Alep, le romarin, à raison de 50 plants par espèce qui commencent déjà à embellir agréablement cet espace mitoyen du stade et de la salle polyvalente. Ces arbres dépassent à l’heure actuelle et pour la plupart les 1,50 m de hauteur et respirent pour ainsi dire la bonne santé grâce aux soins et entretien prodigués par ces jeunes bénévoles qui ont fait un point de fixation.
Aussi, ils étaient plusieurs dizaines vendredi à se retrouver sur les lieux, équipés d’outils nécessaires : binettes, pioches, pelles, fourches, brouettes, pour s’atteler au nettoyage méticuleux de cet espace vert dans une ambiance de fête, -sachant que l’un d’eux a installé en plein milieu des baffes qui diffusent de la musique kabyle-. Les volontaires se sont attaqués donc aux détritus et autres herbes sauvages, pour terminer avec l’arrosage des arbres.
L’un des bénévoles a mobilisé son rétro-chargeur, un engin de travaux publics des plus utiles, pour cette opération. Un groupe de jeunes participants qu’on a rencontré sur les lieux nous apprendra que l’idée d’en faire de cet espace un jardin botanique où seront plantées diverses espèces de plantes médicinales, qui a reçu le consentement de tout le monde, fait déjà son bout de chemin et serait concrétisée dans un proche avenir. Une louable initiative où l’utile serait joint à l’agréable d’autant plus que dans ce groupe de bénévoles figurent des spécialistes en la matière.
Rappelons que tour à tour, d’autres jeunes bénévoles ont organisé durant le mois passé des opérations de nettoyage des centres urbains de Saharidj et Vou Aklane, dans la commune de M’Chedallah. Des actions de volontariat bien parties pour prendre les formes d’une culture qui s’installe peu à peu dans la région par effet d’entraînement ; une dynamique juvénile à double bénéfice tant sur le volet écolo-environnemental que celui de sensibilisation, que les pouvoirs publics doivent accompagner et encourager.
Oulaid Soualah