Manque de personnel à la BADR

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Le manque de personnel à la BADR (Banque Algérienne de développement Rural) d’Aïn El Hammam, continue et se répercute sur la qualité de service de la clientèle. Comme nous l’avions signalé il y a quelques temps, les usagers se plaignent de la lenteur de certains services, à l’instar du guichet chargé des crédits. Les bénéficiaires des crédits ANGEM, CNAC et ANSEJ se disent pénalisés et déplorent le retard dans le traitement des dossiers. Ceux qui nous ont joints nous ont fait part de leurs difficultés, liées, nous disent-ils, au manque de personnel comme ils l’ont remarqué. Ainsi, comme le stipule une affiche dans le hall de la banque, la remise des chèques aux bénéficiaires des différents dispositifs d’aide à l’emploi, ne se fait désormais que deux fois par semaine, lundi et mercredi. Auparavant, un guichet recevait les clients, quotidiennement. Ce qui ne va pas sans générer le mécontentement des intéressés qui refusent d’être pénalisés par «la faute de la banque». «Mon travail n’attend pas. Sans mon chèque, je ne peux rien faire. Après l’attente de l’étude du dossier, je dois maintenant revenir un autre jour. Dimanche dernier, il n’y avait personne pour s’occuper du service. C’est inadmissible», nous dit, en colère, un jeune bénéficiaire de l’ANSEJ. Dans le hall de la BADR, les bancs sont tous occupés alors que d’autres clients attendent, leur tour, debout. Dehors, de nombreuses personnes attendent, les yeux rivés sur la porte qui laissera sortir un client, immédiatement remplacé par le suivant d’une longue liste, établie depuis le matin par les usagers. Par ailleurs, le manque de disponibilité de devises en «Euro» continue d’exacerber la tension parmi les vieux retraités de France qui se bousculent, devant l’établissement bancaire, dès que les caisses françaises procèdent au virement de leurs pensions. «Nous sommes contraints de nous lever tôt pour être parmi les premiers, et avoir ainsi, une chance d’être payés. Parfois, on se présente à quatre heures du matin mais à l’ouverture, on nous annonce que les caisses ne sont pas approvisionnées», nous dit un vieil homme. Il semblerait que les provisions de la BADR sont souvent épuisées au bout de deux jours. Un autre sujet d’inquiétude. «Par respect à ses clients, la BADR, étant l’unique banque de la commune d’Aïn El Hammam, qui reçoit des citoyens de plusieurs daïras, n’a pas le droit de manquer d’argent ou de personnel», estiment les pensionnés.

A.O.T.

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