Un rassemblement de soutien aux journalistes du quotidien national El Khabar a été observé, hier, au niveau de la placette du musée (Ex-mairie) de la ville des Genêts auquel ont pris part des journalistes de pratiquement tous les titres, des élus locaux de différentes formations politiques, des syndicats SNAPAP, SNCCOPEN entre autres, la société civile ainsi que le représentant local de la ligue des droits de l’homme, M. Kamel Mammar.
Les protestataires brandissaient des banderoles et des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire, entre autres, «Nous sommes tous El Khabar», «De tout cœur avec la liberté de la presse», «Assa El Khabar Azeka Bouilane Anouva ?» (Aujourd’hui El Khabar demain à qui le tour ?), «Solidarité avec El Khabar», «Le silence tue la démocratie mais une presse libre prend la parole». Le responsable du bureau local du quotidien El Khabar, M. Ali Rayah, prendra la parole pour dire aux dizaines de présents : «Plus de 500 familles seront au chômage si El Khabar venait à disparaître. M. Rebrab va donner une nouvelle dynamique à El Khabar qui en a grandement besoin parce qu’il est étouffé ! Ils veulent la fermeture de notre journal en prévision des élections à venir… Nous devons dénoncer toute atteinte à la liberté de la presse». L’un des journalistes présents à ce sit-in nous dira : «Je suis ici pour soutenir des confrères parce qu’aujourd’hui c’est eux et demain allez savoir qui est le journal suivant. Mais c’est surtout pour le journal El Khabar que j’estime être une référence dans toute la presse arabophone, véritable patrimoine national qui ne doit en aucun cas disparaître». Un autre nous affirmera : «Pour moi, El Khabar est la référence dans toute la presse arabophone en matière de professionnalisme, nous avons grandi avec lui et j’espère que les générations futures, que nos enfants le liront…».
Taous C