"La loi s'appliquera à tout le monde"

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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Mohamed El Ghazi a rappelé aux bénéficiaires des crédits ANSEJ, qui n’ont pas remboursé à temps leurs créances, que «la loi va s’appliquer à tout le monde». S’exprimant en marge de l’inauguration de la 6ème édition du Salon national de l’emploi, le ministre de tutelle a fait savoir que 80 % des entreprises sont en train de rembourser. Ce qui est déjà un taux important, a-t-il dit, avant d’ajouter qu’ «il y a 10 à 15 % d’entreprises qui ont des difficultés à rembourser et qui sont accompagnées à nouveau par l’ANSEJ et la CNAC pour les aider à dépasser la phase difficile». Le ministre a qualifié cette catégorie de «malintentionnés». M. El Ghazi a affirmé que «les jeunes bénéficiaires étaient informés des clauses des contrats signés pour la création de leurs micro-entreprises avec l’ANSEJ et les banques». Le premier responsable du secteur a expliqué que ce Salon qui se tient au même moment dans les 47 wilayas du pays, «était la preuve de l’efficience des dispositifs de création de micro-entreprises», «contrairement, a-t-il dit, à ce qui se dit ici et là». Sur ce dernier point, le ministre a signifié qu’ «il y a ceux qui veulent saborder cette expérience de l’ANSEJ en disant que rien n’a été fait et que les autorités font cela juste pour calmer les jeunes». Or, a-t-il estimé «les micro-entreprises créées par le biais des dispositifs ANSEJ et CNAC sont devenues des outils du développement économique et de création de l’emploi». À une question sur le taux du chômage (11%), le ministre a expliqué qu’ «une crise économique traverse le monde entier et l’Algérie n’est pas à l’abri de cette crise», précisant que «stabiliser le taux de chômage à 11% et essayer de le baisser en 2017 selon les prévisions élaborées, constituait une gageure importante». L’essentiel, poursuit le ministre, est qu’«il n’y ait pas encore d’hémorragie de chômage qui soit déclarée en Algérie», soutenant que l’Algérie «est dans la moyenne des statistiques admises par le BIT». De son côté le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnel s’est félicité qu’un taux de 35 % des porteurs de projets de micro-entreprises soit issu des établissements de la formation professionnelle alors que 15 % seulement viennent de l’enseignement supérieur. Il convient de noter que la 6ème édition de ce Salon national qui a ouvert ses portes jeudi dernier sous le thème «la micro-entreprise, instrument de diversification de l’économie nationale», est marquée par la participation d’environ 2 458 micro-entreprises (ANSEJ-CNAC), au niveau national.

L.O.Challal

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